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Maroc Interview avec Mehdi Karkouri : « La prise en charge des cas de VIH est tributaire de la généralisation de la couverture sanitaire »

L'Opinion | Maroc | 09/01/2024 | Lire l'article original

Depuis le dépistage jusqu’au traitement, le processus de prise en charge des personnes atteintes du sida fait face à plusieurs défis. Dans cette interview, Mehdi Karkouri, président de l’Association de lutte contre le sida (ALCS), nous parle de l’apport de la généralisation de la couverture sanitaire universelle dans la lutte contre cette épidémie.

Après 35 ans de lutte contre le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), comment évaluez-vous les résultats obtenus par le Maroc à ce jour ?

Le Maroc a enregistré des progrès notables en matière de lutte contre le sida. C’est un des rares pays de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord à avoir inversé la courbe ascendante du nombre des nouvelles infections. Ainsi, notre pays a réduit les nouvelles infections de 50% entre 2010 et 2022. Le nombre des décès a diminué aussi de 59% sur la même période. Cela dit, beaucoup reste à faire pour améliorer la qualité de la prise en charge des malades, notamment ceux qui n’ont pas de couverture sociale, et lutter efficacement contre la stigmatisation ainsi que la discrimination.
Les statistiques du ministère disent que 4.767 personnes atteintes du VIH ignorent qu’elles ont contracté le virus. Comment expliquez-vous cela ?

En 2022, plus d’une personne vivant avec le VIH sur cinq ignorait sa séropositivité. Au moins 760 personnes seraient nouvellement infectées par le VIH durant la même année. La tranche d’âge la plus touchée est celle des 25-34 ans. C’est la raison pour laquelle l’ALCS a décidé de cibler, plus particulièrement, les jeunes lors de la 4ème édition de la Semaine internationale du dépistage qui s’est déroulée du 20 au 26 novembre 2023. Lors de ladite Semaine, les conseillers communautaires du dépistage de l’ALCS ont réussi l’exploit d’effectuer 3064 tests de dépistage du VIH en 7 jours. Résultat : 33 tests étaient positifs.

Cela signifie que le dépistage est la première étape de la lutte contre le sida. En effet, il permet à la personne de connaître son statut sérologique et de bénéficier d’un traitement précoce et gratuit. Il est important de souligner qu’une personne vivant avec le VIH, qui prend son traitement de manière correcte et dont la charge virale est indétectable, ne transmet pas le VIH à son partenaire, même lors de rapports sexuels sans protection. Ainsi, le fait d’intensifier le dépistage et de lever les obstacles, qui entravent l’accès des populations les plus vulnérables au VIH à ce service, est aujourd’hui une priorité.

La crise du Covid-19 a lourdement perturbé les activités de prévention et de dépistage du VIH. Le Royaume arrive-t-il à s’en sortir 3 ans après cette pandémie ?

La pandémie de Covid-19 et la crise sanitaire et économique qui en ont découlé ont accentué l’exclusion et les inégalités qui font le lit du VIH. L’année 2022 a été synonyme de relance. Celle-ci a concerné toutes les activités de l’association dont le dépistage, première étape de la lutte contre le VIH/sida. Nos agents de santé communautaire ont ainsi réalisé 42.380 tests de dépistage du VIH en 2022, contre respectivement 26.754 et 30.239 tests pendant la pandémie de Covid en 2020 et 2021.

Vous citez le dépistage non médicalisé à base communautaire de l’infection au VIH comme dispositif efficace contre ce fléau. En quoi consiste-t-il et qu’est-ce qui le distingue des autres formes de dépistage ?

Le dépistage non médicalisé à base communautaire de l’infection au VIH, plus communément appelé dépistage communautaire du VIH, est un service de conseil et de test du VIH volontaire, pratiqué par des intervenants associatifs, non professionnels de santé, formé(e)s à cet effet et utilisant des tests rapides dans le cadre des programmes de prévention combinée auprès des communautés les plus vulnérables à l’infection. À l’ALCS, ces agents de santé communautaires sont appelés conseillers communautaires du dépistage. Ce dépistage communautaire est recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) depuis 2015 et son efficacité a été démontrée.

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