Revue de presse

Maladie rare de cause inconnue, la fibrose pulmonaire idiopathique, qui représente un fardeau considérable pour les patients et le système de santé algérien, provoque une insuffisance respiratoire dont l'impact sur la qualité et l'espérance de vie est important. De plus, cette pathologie est très difficile à traiter efficacement. Elle altère les tissus pulmonaires de manière mortelle, les rendant épais, rigides et cicatrisés au fil du temps.

Le Professeur Ahmed Kadi, chef d'unité en pneumologie au CHU Beni Messous, souligne l'importance d'un diagnostic précoce pour la prise en charge de la FPI lors d'une session de sensibilisation.

Il insiste sur la nécessité d'un soutien psychologique pour les patients et leurs proches face au choc émotionnel que représente souvent le diagnostic. Il a rappelé que la fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) est une maladie progressive, chronique, invalidante et mème très grave...
Cette maladie touche de 14 à 43 personnes sur 100 000 dans le monde, et bien que la recherche ait identifié des facteurs clés dans le développement de la FPI, aucune cause directe n'est connue. Les symptômes varient d'une personne à l'autre, mais chez certains patients, cela peut entraîner un essoufflement et les autres organes ne reçoivent plus suffisamment d'oxygène pour fonctionner correctement. Une toux sèche peut également survenir, ainsi que d’autres symptômes, tels qu’une perte d’appétit, une perte de poids ou une fatigue importante.

La FPI affecte les personnes de plus de 50 ans et est souvent révélée par des facteurs comme le tabagisme, la pollution de l'air et de l'environnement, certaines substances inhalées tout au long de la vie, la Covid-19, etc.

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