Revue de presse

En 2022, le décompte des médecins dans le secteur public du Maroc s’établit à 13.228, tandis que dans le secteur privé, ce nombre grimpe à 15.952. Une concentration notable de professionnels de la santé se manifeste particulièrement dans les régions de Casablanca-Settat et Rabat-Salé-Kénitra, totalisant ainsi 14.758 médecins dans ces deux secteurs clés.

Le système de santé marocain demeure confronté à une carence alarmante en professionnels de la santé. Les données du Haut-Commissariat au Plan (HCP), divulguées dans l’édition 2023 du rapport « Le Maroc en chiffres », mettent en lumière une disparité significative entre le secteur public, comptabilisant 13.228 médecins, et le secteur privé, en recensant 15.952 médecins pour l’année 2022.

Ainsi, le Maroc cumule un total de 29.180 médecins, un nombre nettement insuffisant compte tenu de sa population de 37 millions d’habitants. Ce ratio se situe en deçà des normes fixées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui préconise 15,3 médecins pour 10.000 habitants, alors que le Maroc présente actuellement moins de 8 médecins pour 10.000 habitants.

En analysant la répartition régionale, une concentration marquée de professionnels de la santé à Casablanca-Settat et Rabat-Salé-Kénitrac est observée. Dans la région de Casablanca-Settat, le secteur privé accueille 5.494 médecins, comparativement à 2.732 dans le secteur public en 2022. Plus spécifiquement, la ville de Casablanca se distingue avec 4.137 médecins dans le privé et 2.053 dans le public. Pour la région de Rabat-Salé-Kénitra, elle rassemble 3.313 médecins dans le privé et 3.219 dans le public, avec des statistiques indiquant 1.475 médecins dans le privé et 2.318 dans le secteur public pour la capitale.

Les autres régions du Maroc présentent des variations significatives, avec des concentrations notables à Fès-Meknès (3.401 médecins) et Marrakech-Safi (3.115 médecins), tandis que des régions telles que Beni Mellal-Khénifra (1.078 médecins) et Draâ-Tafilalet (521 médecins) affichent des chiffres plus modestes.

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