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Algérie Dr Youcef Boudjelal, chercheur en microbiologiste : « Il faudrait arrêter la vente anarchique des antibiotiques »

Le jeune indépendant | Algérie | 21/11/2023 | Lire l'article original

A l’occasion de la célébration de la Journée nationale de lutte contre la résistance aux antimicrobiens, célébré le 19 novembre de chaque année, Youcef Boudjelal, titulaire d’un doctorat en microbiologie et chercheur, explique au Jeune Indépendant que la meilleure manière de lutter efficacement contre la résistance aux traitements des antimicrobiens est la sensibilisation des citoyens contre l’automédication et la consommation excessive des antibiotiques. Il préconise également que les autorités sanitaires devraient se pencher sur la vente anarchique des antibiotiques.

Le Jeune Indépendant : Tout d’abord, pouvez-vous expliquer aux lecteurs qu’est-ce que les antimicrobiens ?

Dr Youcef Boudjelal : Les antimicrobiens c’est tout produit qui a un rôle d’éliminer ou d’éradiquer tout type de micro-organismes tels que les bactéries, les champignons où les moisissures. Il y a deux types d’antimicrobiens, ceux qui ciblent l’éradication totale des micro-organismes et ceux qui arrêtent la croissance des micro-organismes. Il faut également faire la distinction entre les antifongiques destinés à éliminer les champignons et les antibiotiques destinés à lutter contre les bactéries.

Depuis le premier antibiotique, en l’occurrence la pénicilline découverte par Pasteur, il y a eu plusieurs générations d’antibiotiques et de leurs dérivés développés pour faire face à l’évolution des bactéries. Il faut comprendre que le principal bénéfice des antibiotiques est l’élimination ou l’arrêt du développement des bactéries pathogènes afin d’éviter d’arriver à l’étape de la septicémie qui est la dissémination totale de la bactérie dans le corps, ce qui conduit souvent au décès du patient.

Depuis une vingtaine d’années, il y a eu le constat de deux problèmes majeurs. Le premier est que les antibiotiques n’éliminent pas seulement les bactéries pathogènes mais aussi les bactéries qui sont bénéfiques pour l’être humain. A titre d’exemple, on peut citer les bactéries de la microflore intestinale qui contribuent notamment à préserver le corps humain contre les risques d’obésité.

Ces bactéries contribuent également à préserver indirectement l’équilibre émotionnel en influant sur le système nerveux.

Pour preuve, quand la microflore intestinale est équilibrée, cela contribue à la stabilité de l’état émotionnel de l’individu et régularise les états de stress et d’irritabilité. Et ce qui est encore plus important, c’est que ces bactéries bénéfiques dans le corps humain nous protègent contre d’autres bactéries pathogènes. Je cite, à ce sujet, l’exemple des problèmes d’ulcères dont une bonne partie des Algériens en souffrent.

Ces ulcères proviennent des perturbations de la microflore intestinale où une bactérie pathogène produit des acides qui font des perforations de l’estomac ou du côlon qui deviennent ulcérés, alors qu’elle aurait dû être phagocytée par les bactéries de la flore intestinale.

C’est pour cela que lutter contre la consommation anarchique des antibiotiques est une question de santé publique car, d’une part, cela permet de préserver les bactéries bénéfiques pour le corps humain et, d’autre part, de lutter contre la résistance des bactéries pathogènes aux traitements.

Justement, pourquoi la lutte contre la résistance aux antimicrobiens est devenue une des priorités de santé publique ?

Aujourd’hui, le constat est qu’il y a un fort taux de bactéries qui sont résistantes aux antibiotiques et, de ce fait, les praticiens ont de plus en plus de difficultés à trouver des traitements efficaces pour les malades. Il y a plusieurs types de bactéries qui résistent aux traitements, dont les bactéries hautement résistantes (BHR), et les bactéries multi-résistantes (BMR).

Lire la suite sur le site Le jeune indépendant

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