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L'expression dz | Algérie | 05/10/2023 | Lire l'article original
Octobre rose, la campagne annuelle de communication destinée à sensibiliser les Algériennes au dépistage du cancer du sein, rappelle l'impératif de prévention et de suivi annuel pour faire face à une maladie, désormais, évitable si prise à temps.
C'est ce que martèlent les praticiens, notamment sur les chaînes de Télévision nationale, via lesquelles ils concourent à élever le niveau de conscience des citoyennes. Présentes sur d'autres médias, les blouses blanches animent aussi des conférences et des actions de proximité...
Les nouveaux cas de cancer du sein en Algérie dépassent les 12000 cas par an, voire atteignent les 14000 à 15000 cas. Le comportement de nos concitoyennes a, néanmoins, évolué dans un sens positif, d'où, le fait de constater que les «cas dépassés» se font de plus en plus rares, rassure le Dr Moussaoui, de l'Association El Badr de Blida. Il évoque le recours au traitement par chirurgie et par radiothérapie, et se félicite de l'ouverture de centres d'imagerie à travers de nombreuses wilayas. Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent et la première cause de décès par cancer chez la femme. «On estime qu'une femme sur 8 sera touchée par le cancer du sein au cours de sa vie. Détecté à un stade précoce, 9 femmes sur 10 en guérissent à l'horizon de 5 ans, d'où l'importance de la prévention», rappelle le docteur Moussaoui de l'Association El Badr qui en est à sa 12e campagne de communication, de sensibilisation sur le dépistage, le diagnostic précoce et la prévention du cancer du sein. Cette même association annonce un conventionnement avec des centres d'imagerie médicale pour des mammographies à tarifs réduits et bien d'autres initiatives.
Les âmes charitables contribuent pour leur part à améliorer le sort des malades, à l'instar d'une dame, qui, au crépuscule de sa vie, a légué un terrain de 500 m2 à quelque 200 mètres de l'hôpital de Blida. «Cette assiette foncière servira à bâtir une maison d'hébergement pour les malades», confie le docteur Moussaoui. Notons que les autorités publiques, à leur tête le ministre de la Santé, n'ont de cesse de rassurer quant à la disponibilité des médicaments destinés au traitement du cancer et d'autres maladies.
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