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Maroc Tuberculose et SIDA, le risque omniprésent

Libération | Maroc | 31/05/2007 | Lire l'article original

Le 29 mai 2007, une convention relative à la subvention du Fonds mondial, retenue dans le cadre du 6 ème appel à soumissions a été signée par le ministre de la Santé et le directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et la paludisme, en présence des partenaires nationaux et internationaux, des secteurs gouvernementaux et de la société civile, bénéficiaires de la subvention. Malgré la faible prévalence caractérisant la situation épidémiologique au Maroc, elle présente néanmoins des facteurs de risque d’extension parmi les populations vulnérables ou ayant des comportements exposant aux IST, VIH, SIDA. De même qu’à partir des données récentes sur la séroprévalence du VIH dans les différents groupes de la population, les estimations montrent une augmentation régulière du nombre de personnes vivant avec le VIH passant de 14.500 en 2003 à 18.000 en 2005 et devrait continuer à progresser pour atteindre 28.000 en 2010, selon les projections effectuées par le logiciel spectrum proposé par l’ONSIDA.

C’est ce que constate également le ministre de tutelle. «La voie de transmission hétérosexuelle représente dorénavant 83% des cas qui sont de sexe féminin», a-t-il souligné lors de son mot d’ouverture de la cérémonie de la signature de la convention précitée. Et si la dynamique focale de l’épidémie qui a été déjà relevée les années précédentes demeure entièrement confirmée, «parmi les seize régions du pays concentrent près de 75 % des cas», a-t-il ajouté. Il s’agit toutefois des régions Souss- Massa-Darâa, Grand Casablanca, Marrakech, Tensift Al Haouz, Rabat-Salé-Zemmour-Zaër Doukkala-Abda.

Cette extension de l’épidémie est due à plusieurs facteurs essentiellement liés à la pauvreté et la précarité, l’absence d’emploi, l’analphabétisme, et l’illettrisme, la migration et l’exode rural et le recours à la prostitution, l’usage de drogues et la toxicomanie, et les relations entre les sexes. Face à cette situation, la proposition du fonds mondial à l’instar de cette convention donnera, sans nul doute, l’opportunité aux acteurs institutionnels et associatifs de la lutte contre le VIH/SIDA au Maroc de capitaliser les expériences acquises et les leçons apprises au cours projet accepté dans le cadre du Round 1.
Des dispositions visant à améliorer la qualité des interventions et les étendre au niveau des 9 régions prioritaires du Plan Stratégique National. Tandis que la présente proposition permettra de contribuer de manière significative à la réalisation des objectifs du (PSN) 2007-2015. Ainsi, assurera-t-elle, l’accès universel à la prévention aux soins et à l’appui au Maroc. A travers plusieurs activités qualitatives, la proposition précitée s’articule autour de trois buts complémentaires. Elle porte à réduire la transmission du VIH/SIDA, parmi les groupes ayant des comportements à risques et les personnes vulnérables, et la morbidité et la mortalité des PVVIH par le renforcement et l’extension de la prise en charge médicale et psychosociale. Et enfin renforcer le partenariat, la coordination et le suivi-évaluation de la réponse nationale.

Par ailleurs, la tuberculose reste non pas moins l’un des problèmes majeurs dont souffre le secteur de la santé publique au Maroc, sachons que, 26.000 nouveaux cas sont dépistés annuellement et dont 70 % sont identifiés dans ces zones les plus urbanisées et les plus peuplées. Afin d’aboutir à une réduction significative de l’incidence de la tuberculose, un plan stratégique national couvrant la période 2007-2015 a été élaboré ayant des objectifs conformes à ceux du Millénaire pour le développement et au plan mondial “Halte à la tuberculose”. Ces objectifs se conjuguent à travers la protection des populations pauvres et vulnérables de la tuberculose, de la tuberculose à bacilles multirésistants et la co-infection tuberculose/VIH et l’atténuation des souffrances et le poids socio-économique lié à la tuberculose dans la population marocaine en général et dans les groupes d’individus les plus défavorisés en particulier.

Ayoub Akil

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