Revue de presse

Accidents fréquents dans certaines régions et dont les conséquences ne sont pas bien maîtrisées par les systèmes de santé du pays, les piqûres de scorpions inquiètent. Face à une recrudescence de ces morsures mortelles en cette période de canicule, une question se pose et s’impose: Que faire pour prévenir plutôt que guérir ?

L’été ne signifie pas forcément une ambiance festive et une atmosphère agréable. Dans certaines régions du Maroc, la saison estivale représente un danger perpétuel pour les habitants. Plusieurs enfants ont perdu la vie suite à des morsures de scorpions, alimentant ainsi la crainte des populations quant à l’absence d’antidote dans les centres de soins et hôpitaux locaux. Parmi les victimes, une jeune fille de 6 ans originaire d’Azilal, qui a succombé malgré son transfert à l’hôpital régional de Béni Mellal, faute d’antidote.

Interpellée par Hespress Fr, Marwa Lazrak, médecin résidente à l’Hôpital militaire de Meknès, nous a expliqué qu' »au Maroc, et surtout dans les zones du sud, les hôpitaux constatent une augmentation remarquable des cas de piqûres de scorpion, d’où l’importance de la sensibilisation à ce sujet ».

Il existe plusieurs types de scorpions au Maroc. Cependant, le Landreau Canthus Maurétanie Cusses reste le plus dangereux, ainsi que le Bus Tusse au Cul Tanus, un type également répandu et dangereux. Sur le plan médical, toute piqûre ne signifie pas forcément une envenimation, mais toute piqûre peut être grave et mortelle si elle n’est pas traitée correctement, selon la spécialiste.

La situation est préoccupante face à l’augmentation des cas de morsures, en particulier chez les plus jeunes. À Fkih Ben Salah, une fillette a perdu la vie alors qu’elle jouait à proximité de son domicile, tandis qu’un nourrisson est décédé à Tata.

« Il existe trois classes de symptômes de piqûre de scorpion« , a-t-elle indiqué, notant que la première classe se caractérise par des symptômes immédiats, localisés et isolés au point d’inoculation (rougeur, douleur, gonflement ou engourdissement local).

Lire la suite sur le site Hespress