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L'Opinion | Maroc | 21/06/2023 | Lire l'article original
Face au déficit criant en moyens humains et matériels dans les centres hospitaliers, les délais d’attente pour subir un simple examen deviennent un vrai calvaire, mettant en danger la santé des patients. Pour remédier à cette situation déplorable, le ministère de la Santé compte s’appuyer sur les synergies public-privé.
Dans plusieurs hôpitaux publics, la réalité laisse à désirer, si elle ne prend pas une tournure gravissime. Les patients attendent des rendez-vous improbables. Pour faire une consultation médicale, le temps d’attente pourrait aller jusqu’à des semaines. Pour un examen radiologique, l’affaire peu tourner au cauchemar, car les patients attendent des mois. Chose qui risque d’aggraver leur état de santé ou même mettre en danger leur vie.
Les médecins, pour leur part, sont dépassés par la charge de travail. Pour eux, si le Royaume avait suffisamment de ressources humaines, le système se porterait bien mieux et les patients auraient eu accès aux soins facilement et à temps.
Ainsi, le manque de médecins, techniciens et infirmiers est à l’origine des maux du système. La crise s’intensifie suite au tsunami de départ de ces blouses blanches vers le privé ou à l’étranger. Selon la Fondation des médecins-enseignants libéraux (FMEL), presque 100% des médecins spécialistes du secteur public refusent de prolonger leur activité dans le secteur après la fin de leur contrat. Et pour cause, les conditions de travail morales et matérielles sont jugées « catastrophiques ».
Ce même constat a été affirmé à plusieurs reprises par le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb. Selon lui, l’insuffisance des cadres médicaux et la-non disponibilité de certains d’autres dans les hôpitaux publics retardent la prise en charge des patients.
Intervenant devant les députés, lundi 19 juin, à la Chambre des Représentants lors de la séance plénière de questions orales, le ministre Khalid Ait Taleb a reconnu que « le processus d’accès aux soins de santé publique reste en deçà des attentes », soulignant toutefois que « la réalité au Maroc est meilleure que celle prévalant dans plusieurs autres pays ».
Dans ce sens, le ministre a indiqué que la durée d’attente pour effectuer un scanner par exemple, est de 52 jours et non pas six mois, sachant que cette moyenne est plus basse que celle enregistrée au niveau mondial. « On aurait aimé donner un rendez-vous instantanément, mais ceci est difficile en raison de l’insuffisance de professionnels de la Santé », a-t-il regretté.
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