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Algérie Lutte contre la tuberculose : Un fléau à la peau dure

El Watan | Algérie | 23/03/2006 | Lire l'article original

Les spécialistes des maladies respiratoires restent optimistes quant à l’évolution de la tuberculose en Algérie, qui a enregistré 20 000 cas déclarés durant l’année 2004. Une moyenne de 85 cas pour 100 000 habitants. La région de l’Ouest est la plus touchée par cette maladie dite des pauvres. On a diagnostiqué 110 cas à Saïda, 95 à Oran et 85 à Tlemcen (100 000 habitants).

A l’est du pays, Annaba s’affiche en tête de liste avec 106 cas. La région centre, notamment la Kabylie, a enregistré le taux le plus faible. Les 16 unités de lutte contre la tuberculose de la capitale ont signalé 2491 cas en 2005. Selon Mme Fatiha Agadir, coordinatrice de la lutte contre la tuberculose à Alger, les unités d’El Harrach et de Bab El Oued ont affiché le plus de cas avec respectivement 325 et 282. Ces chiffres ont été communiqués, hier, à l’occasion d’une journée scientifique organisée par la direction de la santé (DSP) au siège de la wilaya d’Alger pour marquer la journée mondiale pour la lutte antituberculeuse qui coïncide avec la date du 24 mars. Intervenant lors des travaux de cette journée scientifique, Mohamed Ouahdi, directeur de la prévention au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a parlé d’« une recrudescence inquiétante » de cette maladie contagieuse.
Selon lui, « c’est là où existent des centres hospitalo-universitaires (CHU) qu’on enregistre plus de cas de tuberculose ». Cette situation, a-t-il affirmé, constitue une préoccupation pour les responsables du département de la santé. Il a indiqué, par ailleurs, qu’un arrêté sera incessamment signé par Amar Tou. Il portera sur la « création » des unités de contrôle de la tuberculose et des maladies respiratoires (UCTMR). Il s’agit de donner plus de prérogatives aux structures déjà existantes, qui ne s’occupent jusqu’ici que de la lutte antituberculeuse. Faisant part du programme de lutte contre la maladie, l’orateur a indiqué que 8 séminaires de formation seront organisés au profit des professionnels de la santé. Le ministère veillera, selon lui, à ce qu’il n’y ait pas de rupture de stock en médicaments antituberculeux dans les centres de soins.
En marge des travaux de la journée scientifique, M. Ouahdi a précisé que la prise en charge des malades coûte à l’Etat entre 40 000 DA à 50 000 DA par patient. Les spécialistes en pneumologie participant à la journée ont affirmé, cependant, qu’il n’y a pas lieu de s’alarmer. « Si l’on diagnostique plus de cas dans les régions couvertes par des structures de santé, c’est parce que ces mêmes structures font leur travail. Il n’y a pas de recrudescence de la maladie dans le pays. Il y a eu, par contre, une stagnation ou une immobilisation des énergies et du personnel dues à la décennie noire. Nous devons rester optimistes », a expliqué le professeur Larbaoui. Selon le professeur Chaulet : « Nous sommes en train de payer ce qui s’est passé durant la décennie noire. Maintenant, c’est la reprise des activités. » M. Chaulet a indiqué que le tiers de la population mondiale, estimée à 6 milliards de personnes, est infecté par la tuberculose.

L’Algérie est classée, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans la catégorie des « pays intermédiaires », qui se situe entre 21 cas (Tunisie) et 99 cas (Maroc) déclarés pour 100 000 habitants. Aucune enquête n’a été réalisée pour expliquer l’état des lieux de cette maladie en Algérie. On se contente, cependant, de dire que la tuberculose et la pauvreté sont un couple indissociable.

CH. Djamel

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