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Les éco | Maroc | 17/05/2023 | Lire l'article original
La Société marocaine de l’économie des produits de santé (SMEPS) a organisé, en collaboration avec l’équipe de recherche en pharmaco-épidémiologie et pharmaco-économie de l’Université Mohammed V de Rabat, son neuvième Congrès national et le deuxième Congrès africain au Palais des congrès de Bouregreg à Salé. L’AMO et la refonte du système de santé y ont été à l’ordre du jour.
Plusieurs thèmes ont été abordés lors de ce congrès, notamment l’état des lieux de l’AMO ainsi que la réforme du système de santé. La refonte actuelle fait suite à la succession de plusieurs réformes sans impact significatif sur le secteur, a indiqué à cette occasion Abdelilah Mernissi, chef de division de la Planification et des études, à la direction de la Planification et des ressources financières, relevant du ministère de la Santé.
En effet, le régime d’assistance médicale RAMED connaît plusieurs dysfonctionnements. «La capacité hospitalière est inférieure de plus de deux fois par rapport à la normale. Il en va de même pour le nombre de praticiens», fait-il remarquer. Des lacunes qui impliquent une démotivation du personnel de la santé et, par conséquent, la fuite des cerveaux. Pour rappel, 7.000 médecins marocains exercent en France, contre 25.000 dans le Royaume.
Autre source de préoccupation relevée, la disparité régionale, qui se traduit par deux fois plus de mortalité maternelle en milieu rural qu’en milieu urbain. On compte ainsi trois fois plus de médecins dans la Région Casablanca-Settat que dans celle de Drâa-Tafilalet.
Le secteur de la santé repose essentiellement sur les ressources humaines. Ce sont les professionnels de la santé qui assurent les soins et les services nécessaires pour prévenir et guérir les maladies, d’où la nécessité de les valoriser pour garantir une qualité de soins optimale. Cela nécessite une complémentarité entre les secteurs privé et public. Et il faudra procéder par ailleurs à une ouverture sur les compétences étrangères et encourager le retour des compétences marocaines exerçant à l’étranger. Autre point essentiel qui a été signalé, la disponibilité d’un personnel suffisamment qualifié pour faire face à la demande accrue en soins et services de santé.
Une refonte réussie du secteur de la santé requiert une formation de base développée, ainsi qu’une formation professionnelle spécialisée dans divers domaines. En ce sens, il a été procédé à la signature d’une convention-cadre pour la mise en œuvre du programme d’augmentation des effectifs des professionnels de la santé à l’horizon 2030, entre le ministère de l’Économie et des finances, celui de la Santé, et celui de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
À noter également que des contrats-programmes relatifs aux plans spécifiques de la formation continue ont été signés. Ils visent à renforcer et développer les compétences scientifiques et professionnelles du personnel de la santé au niveau régional. Afin d’améliorer la qualité des soins, une mise à niveau de l’offre de soins s’imposait.
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