Revue de presse

« Grâce à cette nouvelle technique, le malade regagne rapidement son milieu, familial et professionnel », a indiqué le Pr. Souilamas.

Bonne nouvelle aussi bien pour les malades en quête de soins pointus que pour les praticiens spécialisés dans les explorations médicales entrant dans le cadre de la recherche de pathologies lourdes à traiter, tout en les diagnostiquant précocement avant de les prendre en charge. Il s'agit de poser, avec exactitude, le diagnostic sur les maladies pulmonaires en l'occurrence les cancers du poumon, la tuberculose et autres maladies respiratoires, avant de lancer le traitement de choc, en utilisant la thoracoscopie.

Le temps étant très souvent court, les maladies respiratoires, notamment le cancer du poumon ne sont très souvent pas indulgentes en se métastasant à la faveur du moindre relâchement ou encore au profit du moindre retard accusé dans les investigations médicales, d'où la nécessité de se passer des «explorations à l'aveuglette aux investigations ciblées». En effet, les techniques à utiliser sont désormais pointues et précises. « Il s'agit de la technique mini invasive, appelée la thoracoscopie, à opérer désormais par les médecins spécialisés dans les maladies respiratoires », a indiqué le chef de service des maladies respiratoires de l'EHU d'Oran, la professeure Terfani. Cette technologie de haute facture, est, avant qu'elle n'arrive à l'EHU 1er- Novembre1954, utilisée dans les grands hôpitaux du monde dont les USA, la France, l'Allemagne, la Belgique, la Grande- Bretagne et Les Emirats arabes unis. Elle permet aux praticiens des services de pneumologie, de chirurgie thoracique et de réanimation dudit hôpital d'aller droit au but dans leurs investigations en opérant avec une haute précision à des prélèvements des échantillons biopsiques à passer, par la suite, aux analyses par les services de l'anatomie pathologie pour poser ensuite le diagnostic.

Cette technique permet de poser à temps le diagnostic aussi bien dans la cancérologie, la tuberculose et autres pathologies», a fait savoir la professeure Terfani. Aux fins de faire valoir cette nouvelle technique tout en la généralisant, étant donné qu'elle permet d'économiser suffisamment de temps dans les investigations médicales, le service des maladies respiratoires de l'EHU d'Oran vient de clôturer un atelier de travail animé par l'expert en ce genre de maladies, Le professeur Souilmas. Du haut de ses 30 années d'expériences qu'il a acquises en exerçant dans les hôpitaux français, belges, et américains, cet éminent professeur a, même, lors du premier jour, soit le 8 mai, assumé une formation théorique qu'il a prodiguée à des médecins venus des quatre coins du pays, avant de passer, le jour même à la question pratique. Lors de cette démonstration, trois malades ont été opérés à l'aide de cette technique. Cette démonstration a été suivie d'une transmission par télémedecine au profit de l'auditoire suivant de près lesdites interventions.

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