Revue de presse

L'EHU d'Oran vient d'éditer un référentiel abordant exclusivement la prise en charge du cancer du rectum.

La lutte contre le cancer est désormais ouverte sur plusieurs fronts. Ayant fait l'objet, des années durant, de diatribes, notamment dans le volet lié à la gestion critiquée, notamment en ce qui a trait à la prise en charge à temps des cancéreux en raison des équipements manquant cruellement, le Centre anticancer (CAC) de Misserghine vient d'être équipé d'un service d'anatomopathologie, anapath.

« Il s'agit des appareils de dernière génération », a-t-on indiqué. Autrement dit, le patient, devant subir les prélèvements des biopsies, ne risque plus de subir le diktat imposé par les laboratoires privés exigeant d'imposantes factures.

Cette structure sanitaire, spécialisée exclusivement dans les investigations et les traitements des différents types de cancers, a fait l'objet d'acerbes critiques lancées à même par son personnel médical déplorant la disette l'ayant frappé et la défection récurrente de ses appareils d'explorations. Tout le contraire se produit, ces derniers mois, la nouvelle politique adoptée a été revue de bout en bout. Celle-ci porte sur la mise en place des moyens adéquats, et ce à la faveur des mesures hautement et courageusement décidées en rendant à cet hôpital la place qui lui sied.
En fait, le service en question est théoriquement en place depuis quelques années. Au grand dam des patients et de leurs familles, ce dernier est dépourvu des équipements et du matériel essentiels, les moyens permettant la traçabilité de cette maladie méchante, le cancer.

Les patients sont très souvent contraints devant le fait accompli à casquer d'importants budgets en effectuant des examens d'anatomopathologie chez les laboratoires privés pullulant un peu partout dans la contrée. À la faveur des nouvelles orientations décidées par les hautes autorités, plusieurs nouveautés ont été apportées, dont la mise en place des moyens allégeant le calvaire de ces patients porteurs des maladies lourdes en mettant à leur disposition des équipements acquis en fin 2022.

« La prise en charge des malades a été lancée en janvier 2023», a-t-on expliqué, précisant qu'«une grande majorité des patients qui font des examens dans ce service sont les enfants hospitalisés au niveau du service d'oncologie pédiatrique, un des rares centres spécialisés dans la prise en charge des enfants cancéreux dans le pays». Ce n'est pas tout. L'on a également fait état de «l'acquisition de deux accélérateurs linéaires, dispositifs de radiothérapie, est en cours ».

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