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L'expression dz | Algérie | 12/04/202 | Lire l'article original
La césarienne, cette intervention chirurgicale autrefois limitée aux complications imprévues et celles d'urgence, est devenue monnaie courante en Algérie. Le constat est le même, que l'on se place dans un hôpital public ou au sein d'une clinique privée. Cette augmentation des cas d'accouchement par césarienne est « préoccupante ». Ce dossier suscite une grande importance au sommet de l'État. Le ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi, a attribué la hausse du nombre d'accouchements par césarienne à de nombreux facteurs. « Du côté des cliniques privées, les raisons de la hausse des accouchements par césarienne sont dues principalement à la conclusion d'accords entre les organismes de la sécurité sociale et les institutions hospitalières spécialisées dans la prise en charge des mères et des enfants dans le secteur privé », a-t-il déclaré.
Les frais de ce type d'opération sont pris en charge par la caisse de sécurité sociale depuis 2020. En fait, la hausse des césariennes dans les cliniques privées ne date pas d'il y a trois ans. Une année auparavant, l'ex-ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzide, s'est interrogé sur le phénomène de la hausse du nombre de césariennes pratiquées dans le secteur privé et avait imputé l'augmentation de ce type d'intervention chirurgicale) «au manque de ressources humaines et de formation des équipes médicales, au niveau de certaines cliniques ». Pour revenir aux déclarations de l'actuel ministre, celui-ci a affirmé «avoir constaté que le recours à la césarienne demeure exagéré, que cela soit au niveau des établissements hospitaliers du secteur public ou du privé, chose confirmée par une enquête menée en 2021 ». Saïhi, qui se réfère « aux «précisions d'une équipe d'experts », a souligné «la préférence de certaines femmes d'éviter la douleur et le recours à cette technique, par crainte pour la santé du bébé ». À cela s'ajoute le fait que les frais de ce type d'opération sont pris en charge par la caisse d'assurances de la sécurité sociale », a souligné le ministre. Ceci avant de préciser que «certains médecins choisissent des solutions de facilité qui ne nécessitent pas beaucoup de temps pour prodiguer des soins à une femme enceinte, tandis que d'autres craignent les risques résultant de solution de l'accouchement naturel, surtout si le matériel de surveillance de la santé du bébé n'est pas disponible, comme le monitoring, (le capteur qui enregistre le rythme cardiaque, Ndlr), ou le manque d'appareils de réanimation pour nouveau-nés ». Cependant, les raisons invoquées ne font pas l'unanimité chez les acteurs de « notre maison santé ».
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