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L'Opinion | Maroc | 21/03/2023 | Lire l'article original
Après des années de réclamations sans résultats probants malgré les accords conclus avec la tutelle, les infirmiers et techniciens de santé reprennent leur mouvement d’escalade pour remettre à table leur exigence d’une meilleure prime de risque au vu de leurs conditions de travail difficiles.
Les infirmiers et techniciens de santé n’ont pas fini de faire parler d’eux. Ils revendiquent, en effet, pour la énième fois une meilleure prime de risque du fait qu’ils sont les premiers à faire face à tout type de risques sanitaires, surtout dans des périodes de crise telle que la Covid-19. Chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à l’appui, 80% des soins sont dispensés par les infirmiers.
D’ailleurs, cela fait 6 ans que le mouvement des infirmiers et des techniciens de santé du Maroc (MITSM) réclame, à travers des sit-in et marches, une équité dans l’octroi de la prime de risque, qui ne dépasse pas, selon les concernés, 1400 dirhams, à la différence de celle dispensée au reste du personnel de la Santé, notamment les médecins. Cependant, face à ce qu’ils appellent « le mutisme » de la tutelle envers leurs revendications, les protestataires ne semblent pas vouloir lâcher prise en reprenant leur mouvement.
D’après un communiqué, le MITSM a fait état du renouvellement de ses formes d’action, et ce, à la demande des cadres infirmiers et techniques afin d’amener les acteurs du secteur de la Santé à répondre aux doléances exprimées, principalement celles liées à l’équité en ce qui concerne la prime de risques professionnels et l’amélioration des conditions de promotion.
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