Revue de presse

Formé à l'école paramédicale de santé militaire de l'ANP, lors de son Service national, l'inventeur Abderrazik Chikhi est employé actuellement dans une clinique privée à Béjaïa.

Détenteur de deux brevets en l'espace de trois mois, il a fallu attendre l'organisation d'un Salon des inventeurs à l'université de Khenchela, tenu les 7 et 8 décembre 2002, pour enfin, faire valoir son génie. Un salon qui l'a propulsé au-devant de la scène des inventeurs, puisqu'il a décroché la première médaille du Mérite devant 110 inventeurs dont des chercheurs universitaires ainsi que des étudiants algériens à l'étranger. Ladite médaille lui a été remise par le ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi, lors d'une cérémonie officielle tenue à l'hôtel El Aurassi le 18 décembre dernier.

Il n'est ni universitaire ni chirurgien ni même technicien en maintenance. Il doit cette invention à sa formation sur le terrain, son génie et à son abnégation qui l'ont conduit à détecter puis à « corriger » le fonctionnement de l'un des outils de son travail dont il a constaté « des défaillances ». Il a exercé comme infirmier au bloc opératoire dans une clinique privée à Béjaïa, après avoir raté une carrière certaine en qualité de footballeur professionnel, Abderrazik Chikhi a mis au point un nouveau dispositif d'irrigation de la chirurgie endoscopique muni d'une poche de stockage de solutés médicalisés intérieure, extérieure permettant une alimentation continue du malade.

Chikhi envisage, avec son invention, de révolutionner la chirurgie endoscopique en Algérie et dans le monde.

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