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L'expression dz | Algérie | 28/02/2023 | Lire l'article original
Les instituts nationaux de santé publique servent de centres de référence et de coordination pour les efforts de protection et d’amélioration de la santé, tel que c’est pratiqué dans différents pays.
Le professeur, chef de service de cardiologie de l'hôpital Nefissa Hamoud (ex-Parnet) Djamel Eddine Nibouche, dénonce l'état de déliquescence dont sont frappés les hôpitaux du pays, notamment des CHU qui sont dépourvus d'internat, de bibliothèques...
Et où les médecins s'en vont, en tenues de bloc, s'acheter des sandwichs chez le gargotier du coin. Intervenant sur les ondes de la Radio nationale Alger Chaîne 3, le professeur Nibouche regrette une certaine époque et pointe du doigt « une déliquescence incroyable dans la prise en charge du personnel médical et paramédical des hôpitaux », et appelle à ce « que cela cesse ».
Il dénonce, par ailleurs, une pénible lourdeur bureaucratique qui paralyse les structures de santé publique, notamment au plan de la disponibilité du matériel médical et autres appareils de diagnostic. Il évoque, à ce titre, des contraintes administratives et réglementaires qui ne dépendent pas du ministère de la Santé et sont chronophages. « Ces sempiternels retards observés dans la réparation des machines deviennent insupportables. Il devient urgent de détruire, absolument, cette lourdeur bureaucratique » soutient-il, et de poursuivre: «car nos hôpitaux subissent les contrecoups de cet engourdissement néfaste qui freine le développement de nos établissements de santé». « L'absence de radios, d'effectifs, d'examens médicaux, qui sont effectués à l'extérieur, font que le patient débourse jusqu'à 200 000 DA, en frais qui ne sont pas remboursés. C'est cher payé pour le malade algérien! » s'insurge-t-il, reconnaissant que le citoyen recourt finalement, faute de mieux, aux cliniques privées pour se faire soigner.
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