Revue de presse

C'est un vrai coup de gueule que pousse le docteur Abdelhalim Chachou, président de l'Association nationale des laboratoires d'analyses médicales, en marge du 4e congrès de biologie praticienne qui se tient à Alger jusqu'au 26 de ce mois. Ce médecin biologiste alerte, en effet, sur la situation qui mine sa profession. Il dénonce l'octroi, à tout-va, d'autorisations d'exercice à des «intrus qui n'ont rien à voir avec la biologie», et de s'indigner: « L'on constate sur la scène nationale de biologie l'arrivée massive d'intrus auxquels l'on a donné l'autorisation d'exercer en qualité de laboratoire d'analyses médicales.

C'est là une aberration, surtout lorsque l'on sait, par exemple, qu'un hématologiste clinicien n'a rien à voir avec la spécialité qui est la notre! ».

Le docteur Chachou qui explique qu'un clinicien hématologue ne peut exercer au sein d'un laboratoire en qualité de biologiste, poursuit en signalant que la biologie praticienne est exposée au quatre vents et tend à devenir ce fatras, où, se mêlent pharmaciens, universités et autres laboratoires de recherche fondamentale qui n'ont rien à voir avec la biologie appliquée.
Un domaine, où, les évolutions technologiques sont pourtant fulgurantes. D'ailleurs, le docteur Chachou précise que ce 4e congrès de biologie praticienne marque le grand retour des activités de formation médicale continue. De même que ce congrès a lieu après celui organisé en 2019.

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