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MAP | Maroc | 22/02/2023 | Lire l'article original
Rabat - Le Maroc figure parmi les pays africains qui ont réalisé des progrès considérables en matière de mise en place d’infrastructures, de politiques et de plaidoyers pour améliorer le taux de survie du cancer de l’enfant à 60%, a affirmé, mercredi à Rabat, la présidente de la Société Internationale d’Oncologie pédiatrique Afrique (SIOP Africa), Dr Joyce Balagadde Kambugu.
Lors d’une conférence panafricaine organisée par la Foundation S et le Groupe Franco-Africain d’Oncologie Pédiatrique (GFAOP) sous le thème "Cancers de l’enfant en Afrique : défis, perspectives et solutions", la présidente de SIOP Africa a mis en lumière, dans une allocution vidéo, le positionnement du Maroc sur le plan de la lutte contre le cancer de l’enfant, dans le cadre de l’Initiative mondiale contre le cancer de l’enfant (GICC) lancée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour une meilleure prise en charge du cancer de l’enfant au niveau mondial.
Le cancer de l’enfant "n’est plus la catastrophe d’hier car il a été démontré que 8 enfants cancéreux sur 10 peuvent réellement survivre", a-t-elle souligné, appelant les gouvernements, les professionnels de la santé et les communautés scientifiques à former des équipes multidisciplinaires compétentes pour traiter les cancers de l’enfant, outre le renforcement des réseaux de référence et l’amélioration ou la mise en place de protocoles nationaux pour mener à bien cette mission.
Pour sa part, la responsable de l’Unité Oncologie pédiatrique Niamey, Aichatou Mahamadou, a appelé à profiter des expériences du Maroc en tant que référence qui fait office d’une base de données en faveur du projet de lutte contre le cancer, mettant l’accent sur l’importance du registre du cancer pour pouvoir établir des statistiques et agir pour la bonne cause d’un système de santé fonctionnel.
Intervenant à cette occasion, l’ancien président du GFAOP, Pr Mhamed Harif, a attiré l’attention sur la confusion existante entre cancer de l’adulte et cancer de l’enfant, qui fait croire que ce dernier est un cancer de l’adulte à un âge précoce, expliquant qu’il s’agit d’une maladie complètement différente nécessitant beaucoup de technicité, de qualité et d’organisation.
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