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MAP | Maroc | 22/02/2023 | Lire l'article original
Rabat – Les participants à une conférence panafricaine sur les cancers de l’enfant, tenue mercredi à Rabat, ont plaidé pour un diagnostic précoce et une prise en charge bonne et équitable des enfants cancéreux en Afrique, notamment subsaharienne où le taux de guérison reste inférieure à 20%.
Le cancer pédiatrique n’est pas une fatalité ou une maladie incurable, mais il nécessite surtout une bonne prise en charge, un diagnostic précoce et un renforcement du système de santé, ce qui constitue le cheval de bataille au niveau de l’Afrique, notamment subsaharienne où le taux de guérison reste inférieure à 20%, ont relevé les experts lors de cette rencontre médicale, organisée par la Foundation S et le Groupe franco-africain d’oncologie pédiatrique (GFAOP) sous le thème “Cancers de l’enfant en Afrique: défis, perspectives et solutions”.
Alors que dans les pays à revenus élevés, plus de 80% des enfants ayant reçu un diagnostic de cancer à temps guérissent, dans les pays à faible revenu ou intermédiaire (PRFI), ce taux chute sous les 20%, ont fait savoir les différents intervenants à cet événement qui s’inscrit dans le cadre de la journée internationale du cancer de l’enfant, appelant à une bonne gouvernance du système sanitaire dans les PRFI.
En Afrique subsaharienne francophone, au moins 30% des enfants qui arrivent dans les unités d’oncologie pédiatrique existantes sont à un stade de la maladie trop avancé pour recevoir un traitement à visée curative, et dans la population hospitalisée, la proportion des enfants qui guérissent reste inférieure à 20%.
Le manque de formation et d’information sur la curabilité des cancers, l’insuffisance des infrastructures et l’accès souvent difficile aux centres de soins parfois éloignés, mais surtout le retard du diagnostic restent les principaux facteurs de cette différence de survie entre enfants atteints du cancer en Afrique et dans le monde, ont-ils regretté, précisant qu’environ seulement 40% des enfants atteints d’un cancer en Afrique sub-saharienne accèdent à un diagnostic.
Pour le Maroc, le paysage de l’oncologie et pédiatrique en particulier a été modifié par le lancement du premier plan national de prévention et de contrôle du cancer qui a couvert la période 2010-2019 et par le deuxième plan 2020-2029 en cours de mise en œuvre, a indiqué Dr. Latifa Belakhal, Cheffe de Division des maladies non transmissibles à la Direction de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies au ministère de la Santé et de la protection sociale.
Le Maroc a adhéré spontanément à cette synergie et aux efforts menés aux niveaux local, régional, national et international en matière de lutte contre le cancer de l’enfant en intégrant l’initiative mondiale mise en place par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et ses partenaires en 2018 (Global Initiative for Childhood Cancer), a-t-elle souligné.
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