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Maroc Don d’organes : « il faut changer la loi pour sauver des vies » (Amal Bourquia)

L'Opinion | Maroc | 19/10/2022 | Lire l'article original

Comme chaque année, le Maroc a célébré, lundi 17 octobre, la journée mondiale du don et de la transplantation d’organes. L’occasion pour l'association marocaine de lutte contre les maladies rénales, dite « Reins », de faire le point sur la situation délicate du don et de la transplantation d’organes au Maroc.

Le cadre légal en matière de dons d’organes date de 1999, mais le nombre de donneurs est loin d'être suffisant, selon les spécialistes, pour répondre aux besoins des patients dont le nombre augmente chaque année. « La situation est désespérante. L'évolution des opérations de transplantation d’organes n’est pas à la hauteur de nos attentes », a alerté Amal Bourquia, professeure de néphrologie et néphrologie pédiatrique et présidente de l'association Reins. Elle dit qu’il est temps de procéder à la révision de la loi 16.98 relative au don, au prélèvement et à la transplantation d’organes et de tissus humains, afin d'augmenter le nombre de donneurs qui ne dépasse pas, aujourd'hui, 1200 personnes à l'échelle nationale.

« Ce chiffre ne répond pas aux besoins de plus en plus accrus en matière d’organes, nous avons besoin de millions » a-t-elle souligné. Et d’indiquer que « les volontaires sont souvent découragés par la procédure complexe prévue par la loi 16.98, raison pour laquelle nous plaidons, depuis six ans, déjà pour sa révision afin de l’adapter au contexte actuel ».

La spécialiste plaide, à cet égard, pour alléger la procédure d’inscription aux registres de don d’organes au niveau des tribunaux de première instance du Royaume. Elle fait référence à l’article N° 14 de la présente loi qui stipule que «la déclaration du donneur potentiel est enregistrée auprès du président du tribunal de première instance compétent à raison du domicile du donneur, ou du magistrat spécialement désigné à cet effet par le président ». Il s’agit, selon la spécialiste, d’un processus long qui rend difficile d’attirer plus de donneurs, surtout que « certains tribunaux ne disposent pas de registre de don ».

Pour cela, la néphrologue revendique la mise en place du principe de donneur par défaut afin de dépasser les contradictions en termes de consentement qui figurent dans la présente loi. Il s’agit, selon elle, de considérer tout Marocain donneur par défaut, sauf ceux enregistrés à un registre de refus de donner leurs organes. « C’est la seule voie actuelle qui pourrait aider à sauver les personnes en attente de greffe », a-t-elle plaidé, mettant en exergue les expériences réussies dans d’autres pays comme l’Espagne ou “toute personne est présumée donneuse tant qu’elle n’a pas manifesté de volonté ».

Le nombre de patients en besoin augmente mais celui des donneurs reste minime. Devant cette réalité maintenue « sous silence », la présidente de l’association « Reins » appelle à engager un dialogue national avec la participation de toutes les parties de la société, notamment les professionnels de santé et la société civile pour réfléchir sur les stratégies et actions à même de promouvoir la culture du don chez toutes les catégories sociales en perspective d’une action décisive de la part du ministère de la santé.

Mina Mina Elkhodari

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