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Algérie Cancer du col de l'utérus : Des chiffres qui font peur

L'expression dz | Algérie | 13/10/2022 | Lire l'article original

Il est dommage que l'Algérie, réputée locomotive des pays africains en matière de politiques de santé, n'ait pas adopté et généralisé la vaccination.
« Arrêtons le massacre !», crient les experts et autres blouses blanches face au cancer du col de l'utérus qui prend de plus en plus les allures d'un problème de santé publique en Algérie.

Le pays enregistre 1500 nouveaux cas par an, au bas mot, ce qui est loin de refléter la réalité épidémiologique de cette maladie à laquelle sont exposées 80% des femmes au cours de leur vie. En effet, rien qu'à Rouiba, le professeur Hassen Mahfouf Hassen, chef du service oncologie à l'EPH de Rouiba, évoque 1189 cas. « Les chiffres augmentent tous les mois et les statistiques exactes sur les décès suite à ce type de cancer ne sont pas connues », poursuit-il en rappelant l'énorme coût qu'engendre cette pathologie à la collectivité. L'institut Pasteur d'Alger vient d'organiser la deuxième rencontre sur cette maladie, laquelle a été momentanément escamotée par l'épidémie de Covid-19, mais qui prend de plus belle à la gorge le système de santé national. « La vaccination anti-HPV, moyen incontournable dans l'élimination du cancer du col de l’utérus ».

Tel a été le thème de cette rencontre à laquelle ont participé : les professeurs Fawzi Derar et Mohamed Dhakya de l'institut Pasteur, le docteur Djamel Fourar, directeur général de la prévention au ministère de la Santé, le professeur Hammouda Doudja de l'Institut national de santé publique Insp, le professeur Hassen Mahfouf et le docteur Essoh Alima, directrice de l'Agence de médecine préventive Afrique. Tous ont privilégié le volet prévention face au 4e cancer le plus fréquent chez la femme. Le professeur Hassen Mahfouf a rappelé que derrière les chiffres froids se cachent de vrais drames humains, avec leurs lots de foyers détruits, d'enfants abandonnés à leur sort, de femmes répudiées.... Il a alors insisté sur le volet prévention : « Rechercher les signes avant-coureurs de la maladie équivaut à détecter l'étincelle avant l’incendie », a-t-il étayé.

Le docteur Essoh a pour sa part signalé que l'incidence du col de l'utérus est plus importante en Afrique du Nord qu'au Moyen-Orient par exemple, insistant à son tour sur la pertinence du dépistage et surtout de la vaccination.

À propos de cette dernière, l'intervenante a donné l'exemple de certains pays, notamment l'Australie et certains pays de l'Europe du Nord qui sont parvenus à éradiquer le cancer du col de l'utérus après avoir adopté systématiquement le protocole de vaccination des jeunes filles, soit aux alentours de l'âge de 15 ans. « Il est dommage que l'Algérie, réputée locomotive des pays africains en matière de politiques de santé, n'ait pas adopté et généralisé la vaccination », a-t-elle regretté, indiquant qu'avec le recul, les études démontrent l'efficacité irréfutable du vaccin dans l'éradication de ce type de cancers. L'on relève à ce titre qu'avec une couverture vaccinale d'au moins 50%, la prévalence des HPV (human papillomavirus) de types 16 et 18 diminuait sensiblement après l'introduction de la vaccination.

Tour à tour, les participants à cette rencontre ont abordé les freins et autres résistances sociales opposés à la vaccination contre le cancer du col de l'utérus, dont les idées reçues entretenues par l'ignorance.

Salim Benalia

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