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Algérie Traitement psychiatrique et judiciaire de la schizophrénie : Controverse sur la dangerosité des malades

El Watan | Algérie | 13/05/2007 | Lire l'article original

La schizophrénie, reconnue comme étant la forme la plus compliquée des maladies mentales, est au centre d’une controverse entre la justice et la psychiatrie. Les deux instances, judiciaire et sanitaire, divergent en effet sur le traitement à réserver aux cas de schizophrénie qui se sont manifestés par un crime ou un délit. Cette dualité a été longuement débattue jeudi dernier à l’hôpital psychiatrique Fernane Hanafi de Oued Aïssi (Tizi Ouzou), où a lieu la 7ème Journée internationale sur la psychiatrie, sous le thème : « Schizophrénie et dangerosité ».

La maladie est définie comme une psychose qui se manifeste par la désintégration de la personnalité et par la perte du contact avec la réalité. C’est aussi la maladie mentale chronique la plus fréquente. A l’occasion de cette rencontre, les différentes thèses soulevées par les intervenants ont mis en exergue la complexité de la schizophrénie, ce qui rend la tâche difficile au psychiatre lors du traitement. Le docteur Osmani, de l’EHS Drid Hocine d’Alger, a mis l’accent sur les difficultés inhérentes à l’évaluation et à la prévention de la dangerosité chez les schizophrènes.

« La dangerosité chez les schizophrènes ne prévient pas, le malade peut passer à l’acte subitement en commettant, soit un crime, un suicide ou un délit », a-t-il dit, avant d’ajouter : « Prévenir la dangerosité chez le schizophrène est le défi insurmontable auquel est souvent confronté le praticien ». De prime abord, les intervenants ont eu à expliquer dans le détail que tout schizophrène présente un danger potentiel pour commettre un acte criminel ou un délit à tout moment. A partir de là, c’est la question de la responsabilité pénale du malade qui est soulevée. A cet égard, les intervenants ont évoqué l’acte médico-légal et les expertises effectuées sur les sujets malades. Dr Ziri, exerçant à l’hôpital de Oued Aïssi, a eu à fournir des éclaircissements sur le traitement réservé par la législation algérienne aux cas de schizophrénie, dans sa communication intitulée : « L’acte médico-légal du schizophrène face à la loi ».

Estimant que « les schizophrénies sont considérées comme les maladies mentales statistiquement les plus criminogènes », ce psychiatre s’est penché sur la responsabilité pénale du malade en citant les articles du code pénal qui citent les cas de crime ou de délit dont les auteurs n’ont pas leurs facultés mentales, à l’instar de l’article 47 déresponsabilisant celui dont la démence au moment de l’infraction est établie. Mais, les médecins ont été unanimes à avouer, qu’en dépit de la législation qui prévoit des allégements au profit des sujets malades, le magistrat est toujours favorable à la culpabilité de l’auteur de l’infraction.

Pour ce faire, le juge requiert plusieurs expertises médicales et son choix tombe souvent sur celle qui se rapproche le plus de sa conviction préétablie, à savoir la culpabilité. Ce constat n’est pas pour arranger les choses, estiment les spécialistes, dont le docteur Ferrey de l’hôpital Simone Veil de Paris pour qui « le nombre de schizophrènes dans les prisons augmente en fonction de la multitude d’expertises médicales ». En outre, le docteur Belalta, de l’EHS Drid Hocine d’Alger, a fait savoir qu’il n’existe aucune statistique fiable en Algérie concernant cette maladie mentale qu’est la schizophrénie. « Toutes les analyses effectuées sont tirées à partir de nos expériences personnelles », dira-t-elle.

Mohamed Naïli

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