Revue de presse

L’équipe médicale du CHU Ben Boulaïd de Blida a présenté des communications sur le thème de la cœlioscopie en urgences gynécologiques. D’après le docteur Hassen Khodja Mehdi, communicant et résident en médecine gynécologique au CHU de Ben Boulaïd, « la cœlioscopie est une méthode chirurgicale révolutionnaire, pratiquée à Blida depuis plus d’une décennie et nous sommes les seuls, avec la clinique M’hamed Yazid de Blida, à pratiquer ce genre d’intervention ». Et de poursuivre : « Notre CHU possède deux colonnes de cœlioscopie qui nous permettent d’effectuer trois interventions quotidiennes pour des patientes à indication chirurgicale pas seulement gynécologique. »

Interrogé sur les avantages de cette méthode, notre interlocuteur dira : « Cette dernière est pratiquée sous anesthésie générale ou loco-régional, l’ouverture de l’abdomen est à minima (il n’y a pas d’incision, seulement trois petits trous : un pour la caméra et deux pour les instruments opératoires), la caméra permet d’avoir une vision panoramique de l’abdomen ; chose qu’on ne peut obtenir avec la chirurgie normale. Autres avantages, une hospitalisation réduite à un jour, ce qui induit un gain en matière de médication pour l’hôpital et le patient peut se mettre aussitôt à marcher. » La durée de l’opération est réduite de moitié dans certains cas comme pour une ligature des trompes.

La même intervention pratiquée avec une chirurgie endoscopique (cœlioscopie) prendrait 15 minutes et un jour seulement d’hospitalisation. Les contre-indications s’amenuisent de plus en plus vu les progrès techniques effectués dans le domaine et on peut même procéder à une appendicectomie (ablation de l’appendice) sur une femme enceinte. A 750 millions de centimes la colonne de cœlioscopie, le CHU de Ben Boulaid s’est doté de deux colonnes et effectue quotidiennement trois coelioscopies. Cependant, ce genre de pratique est ignoré pour les urgences chirurgicales de nuit. Blida se transforme assez rapidement en carrefour hospitalier, notamment pour les patients provenant des communes et wilayas limitrophes.

H. K. Souad

Lire l'article original