Revue de presse

La salle de conférences The Dome du Park Mall de Sétif a abrité dans l’après-midi de samedi la cérémonie de fin d’études et de remise des diplômes de la promotion 2014-2021, forte de 470 médecins généralistes ayant suivi avec brio le cursus de la Faculté de médecine de l’université Ferhat-Abbès de Sétif.

C’est dans une ambiance bon enfant, en présence de plusieurs professeurs et des parents des nouveaux diplômés en médecine, que la cérémonie qui a couronné un cursus de sept ans (2014-2021) a eu lieu.
“Après une formation théorique et un stage pratique au sein des différents services du CHU, achevés l’année dernière, nous avons été contraints de reporter la célébration de la fin de nos études à cause de la pandémie de coronavirus. La remise des diplômes est inoubliable. C’est un grand jour pour nous et nos familles car il vient couronner sept années de travail et de labeur”, dira à Liberté, non sans fierté, le Dr Afef Sellami, chef de file des organisateurs, qui s’est réjouie que les docteurs de sa promotion aient refusé l’année passée, au mois d’août, en plein pic épidémique, l’interruption de leur stage pour être au chevet des patients atteints de la Covid-19.

Lors de son intervention, le Pr Rachid Malek a tenu à rappeler qu’il ne faut pas oublier de rendre hommage à titre posthume au père de la médecine à Sétif, en l’occurrence le Dr Abdelkader Amrane, qui a eu l’honneur d’œuvrer pour l’ouverture de la Faculté de médecine de Sétif en 1980 et, du coup, d’épargner aux étudiants de la région de se déplacer vers les facultés de médecine d’Alger et de Constantine. L’intervenant a par ailleurs rappelé que la première promotion sortie de Sétif, dont il fait partie, comptait moins de trente praticiens.

De son côté, le Pr Kamel Bouchenak, membre de l’académie française de chirurgie depuis 2018, est intervenu pour rappeler aux nouveaux omnipraticiens le principe hippocratique, à savoir “Primum non nocere”, une locution latine qui signifie “En premier ne pas nuire”. “Je vous rappelle les principes de notre métier qu’il ne faut jamais oublier. Il faut respecter le malade, le code de déontologie, source du serment d’Hippocrate, et prendre en charge consciencieusement et d’une façon diligente le malade et respecter la confraternité”, dira le Pr Kamel Bouchenak.

Il est à noter aussi que la cérémonie a été ponctuée par un vibrant hommage rendu au Dr Omar Djimli, pneumologue décédé dernièrement des suites du coronavirus, qui a formé des générations de médecins à Sétif depuis l’ouverture de la faculté de médecine de la capitale des Hauts-Plateaux.

Rappelons qu’une promotion composée de 557 médecins généralistes des wilayas de Bordj Bou-Arréridj, de M’sila et de Sétif poursuit son stage pratique cette année au niveau des différents services du CHU et de ses unités. En deux ans, les trois wilayas précitées comptent 1 027 médecins sortants.

Faouzi Senoussaoui

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