Accès aux sites pays Santé Maghreb en Algérie ALGERIESanté Maghreb au Maroc MAROCSanté Maghreb en Tunisie TUNISIE



encart_diam

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


encart_diam_ferrer

Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


vig_viral_facts


Vous souhaitez vous abonner à Médecine d'Afrique Noire, Médecine du Maghreb ou Odonto-Stomatologie tropicale ? Consulter des articles ? Rendez-vous sur le kiosque d'APIDPM - Plus d'informations


LE KIOSQUE APIDPM

Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue

Médecine du Maghreb
Consulter la revue

Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue


NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.

Inscriptions et désinscriptions


Revue de presse

Trier les actualités par :

Maroc Variant Omicron : Moins virulent ne veut pas forcément dire moins dangereux

Le matin | Maroc | 08/12/2021 | Lire l'article original

Symptômes plus légers, moins d’hospitalisation, 0 décès signalé, tous les indicateurs concernant le variant Omicron laisseraient croire qu’il est moins virulent que les précédentes souches. Mais ce n’est pas une raison pour se reposer sur nos lauriers. Il faut toujours rester vigilant, car ce nouveau variant peut être bien plus transmissible que le Delta, ce qui aurait un impact négatif sur la situation épidémiologique, selon Dr Tayeb Hamdi, médecin, chercheur en politiques et systèmes de santé.

Cela fait exactement deux semaines que le variant Omicron a fait son apparition dans le monde. Alors que le nombre de contaminations augmente chaque jour dans de nombreux pays, aucun décès lié à ce nouveau variant n’a été recensé. Peut-on considérer cela comme une bonne nouvelle ? Pas vraiment, selon Dr Tayeb Hamdi, médecin, chercheur en politiques et systèmes de santé. « Pour l’instant, on ne peut pas tirer de conclusion rapide du simple fait qu’il n’y a pas eu de décès dus à Omicron jusqu’à présent. Ce variant a touché principalement une population jeune qui ne respecte pas forcément les mesures barrières. Il faut plus de temps pour évaluer sa gravité ; le temps qu’il touche les personnes âgées ou souffrant de maladies chroniques comme le Delta », déclare-t-il au « Matin ».

Notre interlocuteur rappelle, en outre, qu’à ce jour, les personnes touchées par le variant Omicron présentent des symptômes plutôt légers, avec très peu de cas d’hospitalisation. « Ceci laisserait penser que ce variant n’est pas plus virulent que le Delta. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) ainsi que de nombreux experts en sont presque persuadés. Il s’agit, certes, d’une bonne nouvelle, mais malheureusement, selon les données analysées durant les deux dernières semaines, tout laisserait croire qu’Omicron est plus transmissible que le Delta », affirme Dr Hamdi. Et d’insister : « Dans les prochains jours, on devra définir le taux de transmissibilité du variant Omicron. S’il est uniquement supérieur de 10 ou 20% par rapport à celui du Delta, cela ne changera pas grand-chose à la situation actuelle ce sera même plutôt une bonne nouvelle. Mais s’il s’avère plus transmissible de 50% ou plus, la situation serait grave, bien qu’il soit moins virulent ».

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, une souche plus contagieuse est plus grave qu’une souche plus virulente, affirme l’expert. « Le nombre de décès à cause d’un variant plus virulent sera plus limité en comparaison avec celui dû à un variant plus transmissible. En effet, ce dernier touchera beaucoup plus de personnes et au final même si le taux de décès sera inférieur à celui d’un variant virulent, leur nombre sera bien plus important », explique Dr Hamdi. « Le deuxième problème de la différence entre les risques de ces deux types de mutations virales réside dans le fait que la souche la plus virulente conduit la population à prendre davantage de précautions par crainte d’une infection qui présente plus de danger pour leur vie, ce qui contribue à limiter l’épidémie, alors que dans le cas d’une souche plus contagieuse, on a tendance à sous-estimer la gravité de la souche », ajoute-t-il.
En attendant d’avoir des données plus précises sur ce nouveau variant, l’expert appelle les citoyens à adhérer de plus en plus aux mesures barrières pour faire face à la nouvelle souche et éviter une aggravation de la situation épidémiologique, et à se faire vacciner pour atteindre une immunité collective, seul rempart contre le virus.

L’efficacité des vaccins contre Omincron quasiment sûre

Les résultats des expériences en laboratoire sur l’efficacité des anticorps provenant des vaccins contre la Covid-19 actuels face au variant Omicron devraient être connus dans les prochains jours. Cependant, Michael Ryan, le responsable des urgences de l’OMS, a estimé, dans un entretien accordé à l’AFP, qu’il n’y a aucune raison de douter du fait que les vaccins actuels protègent les malades contaminés par le variant Omicron contre les formes sévères de la Covid-19.

« Nous avons des vaccins très efficaces qui ont démontré leur pouvoir contre tous les variants jusqu’à présent, en termes de sévérité de la maladie et d’hospitalisation, et il n’y aucune raison de penser que cela ne serait pas le cas avec Omicron », a-t-il expliqué.

Lire l'article original

Toute l'actualité


CONTACTEZ-NOUS

Adresse

  • Espace Santé 3
    521, avenue de Rome
    83500 La Seyne sur mer - France

Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation

CARTE DU SITE

Actualités

Bibliothèque

Multimedia

Web médical


Site éditeur :

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !