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Algérie Centre hospitalo-universitaire de Beni Messous : La détresse des hémophiles

El Watan | Algérie | 21/04/2007 | Lire l'article original

Lors de la célébration de la Journée mondiale des hémophiles, jeudi, à l’hôpital de Beni-Messous, l’accent a été mis sur l’indisponibilité des traitements dans les hôpitaux. La maladie est appelée hémophilie. Une affection du sang due à un déficit d’un des facteurs de coagulation. Ces manifestations sont les hémorragies (pertes de sang) dans les articulations et dans les muscles. Elle est chronique, orpheline (comprendre : rare) et héréditaire. En 2006, selon les résultats d’un recensement officiel, 1128 personnes en souffrent en Algérie (976 en 2000).

C’est dans la capitale qu’on enregistre le plus de cas (126). Ces données ont été rendues publiques à l’occasion de la Journée internationale de l’hémophilie (17 avril), célébrée en différé, jeudi dernier, à l’hôpital Issaâd Hassani (Beni-Messous) par l’Association algérienne des hémophiles, en collaboration avec la direction de l’ hôpital et le laboratoire Novo Nordisk (spécialisé dans l’industrie pharmaceutique). Dans une communication intitulée : « Hémophilie en Algérie et les actions en cours », le Professeur Belhani, chef de service hématologie de Issaâd Hassani, a noté que durant les années 1960-1970, cette maladie n’était pas connue, ni des patients, ni des médecins, ni par les autorités médicales du pays. Ce qui explique, indique-t-elle, l’absence de prise en charge.

Seuls traitements étaient prodigués au Centre de transfusion sanguine de l’hôpital Mustapha Bacha. En 1990, un service hématologie a été créé à Beni-Messous. Cinq ans plus tard, il y a eu, selon l’intervenante, une « discussion » autour de la création d’un centre spécialisé dans l’hémophilie. En 1996, le Centre est mis sur pied à la polyclinique de Bouzaréah, tout en étant rattaché au service hématologie de Beni-Messous. La structure a une capacité d’accueil de 150 patients et a traité, à ce jour, 450 malades, venus de la région centre du pays. « En juin 2002, un consensus s’est dégagé sur la nécessité d’organiser les soins dans les régions sanitaires », déclare-t-elle. Ainsi, les malades de la région centre sont pris en charge à la polyclinique de Bouzaréah, le réseau de soins est bien organisé à l’Ouest et le même réseau est en cours d’organisation à l’Est. Dans ce contexte, le professeur affirme que des séminaires de formation, initiés par son service autour de cette maladie, seront organisés simultanément dans tous les hôpitaux, entre mai et juin prochains en collaboration avec la fondation Novo Nordisk. L’oratrice a expliqué qu’il existe un déficit 26 millions d’unités dans l’acquisition des traitements appelés « facteurs ».

L’année dernière, 18 000 flacons (9 millions d’unités) ont été importés, la norme mondiale fixée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) étant de 1 unité/habitant. « Le ministère, poursuit-elle, a été sensibilisé sur cette question ». La tutelle a ainsi dégagé des budgets aux hôpitaux pour l’achat de ces médicaments. Le directeur de l’hôpital Issaâd Hassani confirme : « Nous ferons toutes les commandes nécessaires. Les moyens financiers existent », lance-t-il à l’adresse notamment des membres de l’association et des parents des malades. Ces derniers se sont plaints des pénuries cycliques de médicaments, dont la dernière en date remonte au début de l’année 2007.

Djamel Chafa

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