Accès aux sites pays Santé Maghreb en Algérie ALGERIESanté Maghreb au Maroc MAROCSanté Maghreb en Tunisie TUNISIE



Odonto-Stomatologie tropicale - 1ère revue dentaire internationale panafricaine - Plus d'informations

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


encart_diam_crosspharm

Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


vig_viral_facts


Vous souhaitez vous abonner à Médecine d'Afrique Noire, Médecine du Maghreb ou Odonto-Stomatologie tropicale ? Consulter des articles ? Rendez-vous sur le kiosque d'APIDPM - Plus d'informations


LE KIOSQUE APIDPM

Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue

Médecine du Maghreb
Consulter la revue

Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue


NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.

Inscriptions et désinscriptions


Revue de presse

Trier les actualités par :

Maroc Entre 35.000 et 50.000 nouveaux cas de cancer chaque année au Maroc

Le matin | Maroc | 08/03/2006 | Lire l'article original

La sensibilisation reste le meilleur moyen de lutte contre cette maladie

Les membres du Conseil scientifique de l'Association Lalla Salma de lutte contre le cancer ont présenté, mardi 7 mars, les résultats de la première étude qualitative et quantitative, réalisée au Maroc sur la perception du cancer. Une démarche rationnelle et scientifique a présidé à l'élaboration de cette enquête qui permet de mieux connaître la réalité de ce phénomène dans notre pays. Elle a été réalisée en deux phases complémentaires et successives.

Une phase qualitative qui a été effectuée par réunions de groupe approfondies auprès d'une population constituées d'hommes et de femmes appartenant aux catégories socioprofessionnelles C et D, vivant dans les milieux urbain et rural.

Cette phase comprend également 33 entretiens individuels approfondis auprès de 16 malades en cours (10) et ayant guéris (6), et de 17 médecins (différentes spécialités). Le volet quantitatif, lui, a été effectué sur un échantillon de 400 personnes des deux sexes âgées de 25 à 65 ans et appartenant aux classes socioprofessionnelles AB, C, DE, et rurales.

Il ressort de l'étude qualitative que le cancer est considéré comme une maladie que l'on refuse de nommer, que l'on croit forcement mortelle et dont les malades font souvent un diagnostic tardif. L'étude s'est ensuite penchée sur les profils et réactions des malades. Deux profils se distinguent essentiellement par le niveau d'instruction souvent corrélé au niveau de vie.

Le premier a un niveau d'instruction relativement élevé. Il est combatif quoique affolé à l'annonce de la maladie. Le second, et c'est le profil majoritaire, est représenté par les patients de condition modeste et à faible niveau d'instruction. Il est plutôt résigné.
D'après les réponses de la population interrogée sur les raisons qui freinent l'adhésion au traitement médical, il apparaît que pour les médecins, elles sont d'ordre culturel, objectives et liées à l'insuffisance d'information du malade. Quant aux résultats de l'étude quantitative concernant les perceptions du cancer et les idées reçues, elles montrent que 77% pensent que le cancer du poumon est causé par le tabac, que 65% pensent qu'il est causé par l'arrêt brusque de l'allaitement, qu'il est contagieux et transmissible par la proximité avec la personne malade (19%), qu'il est véhiculé par les touristes (13%), qu'il est causé par le bain durant la période de menstruation (59 %), qu'il résulte d'un dérèglement au niveau des cellules (61 %).

Concernant les estimations des chances de guérison de la maladie du cancer au Maroc, 54 % considèrent les chances de guérison comme faibles à très faibles et 67 % pensent qu'elles dépendent des moyens financiers. Quant aux moyens de traitement de la maladie, la crédibilité est accordée aux moyens de traitement traditionnels (piqûres d'abeilles, préparation de plantes, eau de Zem Zem…). Pour 67 %, le coût de la médecine moderne pousse les malades vers la médecine traditionnelle.

Le volet qualitatif de l'étude s'est surtout intéressé à la perception du malade et du comportement adopté à son égard. 44 % pensent que quand une personne est atteinte du cancer, il faut restreindre l'information à la petite famille. Alors que 29 % trouvent qu'il faut l'isoler, 17 % disent qu'il est risqué de manger avec un cancéreux et 20 % pensent que c'est une punition divine. Cette méconnaissance de la maladie est souvent aggravée par un retard de dépistage.
Et pour cause, 50 % ne savent pas vers qui s'orienter, 52 % ignorent que le diagnostic précoce peut augmenter leurs chances de guérison, 60 % ne connaissent pas les signes précurseurs des cancers les plus fréquents et 82 % sont dissuadés par le manque de moyens et l'absence de couverture médicale.

Même quand le traitement est entamé, il bute sur des problèmes qui entravent son suivi parce que 58 % des personnes interrogées estiment que le cancer est une maladie incurable et qu'il est, partant, inutile d'entreprendre une quelconque thérapie. 61 % interrompent leurs cures pour cause d'éloignement des centres de santé et 76 % pensent que le cancer est guérissable dans certains cas mais qu'il demande beaucoup de moyens financiers.

D'une manière générale, l'étude fait état d'un grand manque à combler en matière d'information sur cette maladie, dont la peur générée par son caractère meurtrier agit comme un frein psychologique puissant. Ce qui complique davantage le processus de guérison des malades. Conclusion : des mesures sont à entreprendre d'urgence pour réduire la durée de la période de flottement qui retarde le traitement.

L'amélioration de la qualité de la relation entre le corps médical et le patient constitue également l'un des points majeurs à mettre en œuvre. Le cancer n'est pas toujours meurtrier. Il peut être soigné si le diagnostic est précoce et le traitement approprié. Pour rendre cette réalité plus évidente, l'Association Lalla Salma de lutte contre le cancer développe une campagne de sensibilisation qui va bientôt démarrer.

Kenza Alaoui

Lire l'article original

Toute l'actualité


CONTACTEZ-NOUS

Adresse

  • Espace Santé 3
    521, avenue de Rome
    83500 La Seyne sur mer - France

Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation

CARTE DU SITE

Actualités

Bibliothèque

Multimedia

Web médical


Site éditeur :

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !