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Algérie Secteur sanitaire de Birtraria : Plus de 500 hospitalisations à domicile depuis 1999

El Moudjahid | Algérie | 05/03/2006 | Lire l'article original

Le secteur sanitaire de Birtraria a effectué plus de 500 hospitalisations à domicile (HAD) depuis la création de son unité HAD en 1999, dont le but recherché est de réduire les hospitalisations et éviter les ré-hospitalisations, a appris l’APS auprès du secteur sanitaire.
L’expérience pilote d’hospitalisation à domicile a été lancée en novembre 1999, à l’initiative du secteur sanitaire de Birtraria en collaboration avec l’APC d’El Biar.

"L’opération, première du genre en Algérie, a prouvé son efficacité et a donné des résultats encourageants en dépit de l’insuffisance des moyens matériels et humains", a affirmé M. Omar Berradjouane, directeur du secteur sanitaire de Birtraria, dans un entretien à l’APS.
La mise en place de cette assistance médicale à domicile répond à plusieurs motifs, a-t-il expliqué.
Selon ce responsable, le HAD va réduire les visites quotidiennes, fastidieuses, à des malades graves, âgés et habitant loin des centres hospitaliers, comme elle permet aussi de réduire "le stress psychique" lié à l’hospitalisation aussi bien pour le malade que pour sa famille et d’éviter par la même le risque des nosocomies (virus/microbes).
"Se retrouver dans son environnement habituel avec la même garantie de qualité de soins qu’à l’hôpital peut aider à la guérison rapide", a-t-il dit.

L’opération concerne les patients nécessitant des traitements longs (pour des maladies chroniques lourdes) et un séjour hospitalier très long, ce qui réduit les capacités d’accueil de ces services les pénalisant sur le plan statistique que sur le plan de la rentabilité, a-t-il encore ajouté.
"Beaucoup de malades, généralement âgés et aux conditions socio-économiques défavorables, sont des habitués du service de médecine interne, développant une hospitalisation coûteuse puisqu’ils sont régulièrement ré-hospitalisés avec un délai moyen de 15 jours après leur sortie du service", a-t-il affirmé.
Or, le HAD a pour missions d’écourter ou d’éviter une hospitalisation ou une ré-hospitalisation, éduquer le patient et son entourage et prévenir toute aggravation de l’état du patient, selon M. Berradjouane.
Perçue favorablement par les patients et leur entourage familial, l’hospitalisation à domicile reste toutefois un choix du patient et de ses proches. Elle n’est nullement imposée. Elle est proposée avec l’accord du médecin traitant quand elle est médicalement possible, humainement et socialement préférable, a-t-il dit.
Pour rappel, le choix ne dépend pas de circonstances économiques puisque l’hospitalisation à domicile n’entraîne aucune charge supplémentaire pour le patient.
La prescription s’effectue pour une durée de 1 à 20 jours reconductibles et c’est au médecin prescripteur d’établir le protocole de soins.
L’hospitalisation à domicile se fait après évaluation des besoins nécessaires (aide ménagère, matériel, soins, infirmiers...). Le malade poursuit ses soins chez lui avec l’assistance d’équipes médicales et paramédicales qui, comme à l’hôpital, assurent sa surveillance 24 heures sur 24.

De son côté, le Pr. Brouri Mansouri, chef de service de médecine interne à Birtraria, a insisté sur les avantages de cette opération qui permet, selon lui, de réduire la pression sur l’hôpital. Après une existence de près d’une décennie, il se montre néanmoins insatisfait des résultats obtenus jugés "en deçà des attentes et objectifs tracés".
Il ne baisse pas pour autant les bras et compte élargir le rayon d’activité de l’unité d’HAD, dont il est l’initiateur, à toute la circonscription de Bouzaréah.

En parallèle, il compte diversifier la palette des bénéficiaires aux handicapés, les personnes âgées, la femme enceinte en leur procurant un ensemble de soins et services aussi bien médicaux que sociaux (ménages, notamment). Le Dr. Kamel Kadri a, pour sa part, estimé que le manque de moyens matériels notamment de communication (téléphone mobile,...), "pénalise lourdement le travail de l’équipe médicale, malgré toute leur bonne volonté".
"Aux moyens matériels, il faut aussi ajouté le peu d’intérêt de l’APC d’El Biar à coopérer avec l’équipe médicale", a-t-il expliqué, soutenant que l’HAD est une organisation "transversale instituant une relation étroite entre l’hôpital et la ville tout en impliquant une forte participation multiprofessionnelle". Pour les praticiens, l’HAD, représente la principale alternative à l’hospitalisation classique et devrait donc constituer une priorité dans le système de santé nationale.
L’HAD contribue, selon les praticiens, à la restructuration du système de santé dans le cadre de l’économie de ce système, tel que fixée par les autorités sanitaires du pays.

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