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Algérie Polyarthrite rhumatoïde : L’arrivée des thérapies prometteuses

El Watan | Algérie | 18/02/2007 | Lire l'article original

Face aux rhumatismes inflammatoires, la rhumatologie a longtemps dû se contenter de traiter les symptômes douloureux grâce aux médicaments antidouleur et aux anti-inflammatoires. Les spécialistes ont longtemps prôné l’utilisation des corticoïdes qui ont révolutionné la prise en charge. Mais leur utilisation à long terme est difficile du fait d’effets secondaires importants. Le perfectionnement des prothèses de la hanche, du genou a permis de redonner espoir et mobilité à des personnes dont les destructions articulaires s’avéraient trop sévères.

L’arrivée des nouvelles molécules ouvrent des horizons prometteurs dans le traitement des rhumatismes, notamment l’ostéoporose et la polyarthrite rhumatoïde. Les 5es Journées de rhumatologie organisées jeudi à l’hôtel El Aurassi par l’Association des rhumatologues algériens privés (ARAP) ont justement porté sur ces nouvelles thérapies. « La rhumatologie a connu de grands bouleversements positifs qui redonnent espoir aux malades souffrant de rhumatismes », a déclaré le docteur Fella Hafi Euchi, présidente de l’association. Elle a relevé que si les années 1960 ont vu la venue des anti-inflammatoires qui ont soulagé les malades, aujourd’hui, avec les nouvelles molécules, de nouvelles thérapeutiques, plus prometteuses sont possibles.

Ces molécules non seulement soulagent, mais elles ont la capacité de « bloquer la progression de la maladie », a-t-elle dit. Ces nouvelles thérapeutiques sont également prometteuses dans le traitement de la polyarthrite, aussi fréquente chez la femme. « Le visage de la polyarthrite n’est plus le même aujourd’hui », selon elle. Elle affirme qu’une prise en charge précoce du patient « peut arrêter la maladie. Dans70 % des cas, on peut arriver à stabiliser cette pathologie », a-t-elle ajouté en précisant qu’il faut enrayer l’évolution de la polyarthrite rhumatoïde par des traitements de fond.

« Plusieurs études ont démontré le rôle essentiel des différents types de lymphocytes dans la cascade d’événements inflammatoires qui aboutissent à la destruction de l’os », a-t-on souligné. La nouvelle thérapie avec le rituximab (Mabthera) combiné à d’autres produits a donc pour cible les lymphocytes B. « Il constitue une bonne alternative aux patients ne répondant pas ou ne tolérant pas les anti-TNF alpha. Ces nouvelles thérapeutiques permettent au patient de gérer, de contrôler sa maladie et d’assurer sa réinsertion sociale », a-t-elle souligné.

Pour le cas de l’ostéoporose, l’Actonel permet, par exemple, de réduire de beaucoup le risque de fracture chez la femme atteinte d’ostéoporose, a-t-elle précisé. Près de 40 % des femmes ménopausées présentent une ostéoporose (diminution de la résistance des os), selon une étude conduite par une équipe médicale de l’hôpital de Douéra en 2005. Parmi les femmes ménopausées, un tiers d’entre elles ont eu une fracture à 50 ans et à 80 ans, elles ont eu plus d’une fracture, selon l’étude. En outre, 30 % des femmes présentent des handicaps moteurs et 50 % d’entres elles perdent leur autonomie, ajoute l’étude.

Considérée comme une maladie grave, l’ostéoporose qui touche plus de 80 % des femmes peut entraîner la mort, selon les spécialistes. La fracture de la hanche, très fréquente chez ces sujets, est la deuxième cause de mortalité chez la femme après le cancer du sein, indiquent-ils. La prévalence est, en revanche, minime chez les hommes, avec un taux oscillant entre 18 et 25 %. Les facteurs de risque de l’ostéoporose sont, selon les spécialistes, la ménopause, l’utilisation de certains médicaments (corticoïdes), le manque d’activité physique, une alimentation pauvre en calcium, la carence en vitamine D, la surconsommation de sel et de viandes et le facteur héréditaire. Les personnes de petite taille, de taille mince ou celles présentant certaines maladies endocriniennes sont plus exposées à cette maladie.

Kourta Djamila

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