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Maroc Le projet avorté d'une unité pharmaceutique : Une usine construite en 1995 avec un budget de 11 millions d'euros devenue dépôt

Le matin | Maroc | 16/01/2007 | Lire l'article original

Dans le cadre du programme "Médicament pour tous", le ministère de la Santé, en partenariat avec l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), a réalisé en 1995 une unité de production pharmaceutique à Berrechid. Un projet qui a l'avantage de produire sur place des phytomédicaments (médicaments à base de plantes médicinales), au moindre coût.

Ce projet, construit sur 8.997 m2, qui a coûté 11 millions d'euros et est équipé d'appareils scientifiques modernes, n'a pas fonctionné. Pourquoi ? Des témoins ayant suivi ce dossier déclarent que l'industrie pharmaceutique marocaine a joué un grand rôle dans cet échec. Car qui dit médicaments fabriqués à moindre coût, dit aussi moins de marges bénéficiaires pour les laboratoires. " Ce projet n'a pas fonctionné pour la simple raison que le lobby de l'industrie pharmaceutique marocaine n'a pas voulu qu'il marche", indique sous l'anonymat un responsable.

Contactée pour cette affaire, l'Association marocaine de l'industrie pharmaceutique (AMIP) se lave de tout soupçon et ajoute qu'elle n'est même pas au courant de ce programme médical. " Nous ignorons tout du projet dont vous parlez et par conséquent nous n'avons pas d'informations à vous fournir à ce sujet", déclare son président, Omar Tazi.

Toutefois, une question reste posée : Comment se fait-il qu'une information capitale comme celle-ci ait pu échapper au principal représentant de l'industrie pharmaceutique ?

Après le blocage du projet, le gouverneur de la région à l'époque a proposé une solution. Il s'agissait de la cession de cette unité à un dirham symbolique en échange de son fonctionnement pour contribuer au développement économique de la région.

L'idée a tout de suite séduit un laboratoire européen qui souhaitait fabriquer des compléments nutritionnels et des produits cosmétiques à partir des plantes aromatiques et médicinales (PAM) abondantes dans notre pays.

Cependant, lorsque cet investisseur étranger n'a reçu aucune réponse quand il a demandé au Centre régional d'investissement (CRI) des documents officiels sur la cession de l'unité et l'autorisation de son fonctionnement. Encore une fois, le projet est bloqué. " Nous avons relancé les responsables à plusieurs reprises, sans succès, pour apprendre à la fin qu'il y a eu une sorte d'intimidation des autorités locales par celles de Rabat ", ajoute un autre responsable.

Pour notre part, nous avons contacté le ministère de la Santé pour en savoir un peu plus sur les rebondissements de cette affaire, mais nous n'avons reçu aucun élément de réponse. Tout ce que nous savons, c'est que le secrétariat général de ce ministère a adressé en janvier 2004 un courrier au CRI pour l'informer que cette Unité d'approvisionnement en médicaments (UAM) est devenue le "dépôt national où sont entreposés les produits pharmaceutiques destinés à toutes les provinces et préfectures médicales du Maroc". La même lettre ajoute " qu'en accord avec le Premier ministre, les procédures de cession de l'UAM de Berrechid par appels d'offres internationaux sont en cours actuellement ".

Mais entre-temps, un sentiment d'amertume dénonce ce gâchis. " Lors de notre visite de cette unité pharmaceutique, nous avons découvert une véritable catastrophe et un immense gâchis. Cette unité, construite depuis quelques années et prête à fonctionner, car équipée de toute l'infrastructure opérationnelle, avec des machines et des appareils encore emballés et des locaux neufs en cours de dégradation, n'a jamais démarré. Un excellent centre qui aurait servi pour la prise en charge d'un certain nombre de maladies grâce à la médecine écologique ", conclut un autre acteur de ce dossier.

Le guide des bonnes pratiques

L'OMS a publié des lignes directrices pour les bonnes pratiques de culture et de récolte des plantes médicinales – une industrie qui selon les estimations pèse plus de 60 milliards de dollars. Cette étude permet de garantir une production durable de phytomédicaments.

Ce guide (Good agricultural and collection practices for medicinal plants, GACP), facile à comprendre, couvre l'ensemble des activités de culture et de récolte, y compris le choix du site, des considérations de climat et de terrain et la détermination des semences et des plantes.

Le lecteur trouvera aussi des conseils sur les principales opérations après récolte et des données réglementaires, par exemple des lois nationales et régionales sur les normes de qualité, les brevets et le partage des bénéfices.

Rachid Tarik

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