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57% des enfants circoncis sans anesthésie à Béchar

El Watan | Algérie | 14/01/2007 | Lire l'article original

Six mois après son installation, le conseil régional de déontologie médicale, regroupant les wilayas de Tindouf, Adrar, Naâma, El Bayadh et Béchar, a organisé, jeudi, une journée d’étude. L’on a abordé en premier le thème de la pratique de la circoncision en Algérie. Si les complications avérées de la circoncision, induites par la pratique (hémorragie, choc allergique, plaie profonde du gland), ont été soulevées, l’accent a été mis sur l’acte médical engageant en premier lieu la responsabilité du médecin. Selon les statistiques fournies, à l’échelle nationale, 57% des circoncis ne sont pas soumis à l’anesthésie locale.

Il est précisé que « tout acte médical de circoncision pratiqué en dehors des structures hospitalières est un acte illégal. » Le drame de l’enfant de la ville d’El Khroub, survenu il y a six mois et largement médiatisé, dont le gland a été mutilé par un médecin privé, a été évoqué. Il a fallu, ajoute l’orateur, ce cas douloureux pour que le ministère de la Santé réagisse en promulguant une réglementation interdisant la circoncision en dehors des structures hospitalières.

M. Nadjah

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