Revue de presse

Mais avant de quitter les lieux, et selon M. Damache Mohamed Nasser, le directeur de la santé, les militaires ont tenu à revoir de très près tout l’établissement afin, disent-ils, de céder un hôpital complètement performant, comme il l’a toujours été.
Si le personnel ne sera plus le même, les installations, elles, ne seront pas changées, allant du scanner aux blocs de chirurgie, en passant par les différents laboratoires et toutes les commodités qui ont fait sa réputation.

Après réception de cet établissement, et bien d’autres efforts consentis dans les infrastructures sanitaires, il faudra dans ce chapitre souligner que pas moins de 42 salles de soins sont actuellement en construction grâce à une enveloppe de la wilaya que M.Damache qualifie de conséquente. De plus, la DSP participe de son côté à cette opération, qui revient à plus de quatre milliards de centimes. Tout ceci est entrepris pour mettre fin aux disparités qui existent au niveau de certains pôles sanitaires de la wilaya, notamment dans certaines communes quelque peu oubliées jusque-là. Cette politique de mise à niveau a commencé par donner ses premiers fruits puisque, selon notre interlocuteur et d’après des statistiques de la DSP, le nombre de lits, qui était de 2,8 pour 1000 habitants, est passé en 2006 à 3,1, avec un taux de mortalité infantile nettement inférieur à celui des dernières années.

Toujours sur le plan des infrastructures, les centres de soins des cités Mûriers, Boumerzoug et Boussouf ont été rasés pour être remplacés par des structures plus adéquates et plus adaptées avec un matériel totalement neuf, ainsi qu’un personnel sensibilisé à toute prise en charge. Avec les projets bien avancés des centres de Massinissa, Sissaoui et Aïn Smara, qui devraient être réceptionnés dans moins d’une année, M. Damache parle d’indicateurs de santé encourageants, de l’amélioration sensible dans l’alimentation, la literie et la prise en charge globale du malade. Tous ces centres, qui vont de la simple salle de soins à la polyclinique, sans oublier le nouvel hôpital de Ali Mendjeli et ses 70 lits, ainsi que l’hôpital mère-enfant, font que le secteur sanitaire respire à pleins poumons. Il sera plus à l’aise lorsqu’El-Khroub recevra son scanner et lorsque le CHU aura son IRM (imagerie à résonance magnétique).

Rahmani Aziz

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