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Algérie Tuberculose : La maladie stagne en Algérie

El Watan | Algérie | 07/01/2007 | Lire l'article original

La lutte contre la tuberculose passe essentiellement par un dépistage systématique des personnes à risque. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a dressé un bilan alarmant sur l’évolution de cette maladie dans les pays en développement, notamment en matière de lutte contre la tuberculose. « Chaque année, 1,7 million de personnes meurent souvent parce que l’infection n’a pas été diagnostiquée ou alors trop tard pour être traitée », fait remarquer l’organisation en précisant que les techniques diagnostiques de pointe actuellement disponibles sur le marché international ne sont pas adaptées aux pays les plus défavorisés.

« Or ce sont eux qui en ont le plus besoin. Plus de 80% des malades vivent dans ces pays. Et les tests traditionnels par frottis, radiographie et culture ne permettent pas d’identifier avec précision une tuberculose active », a ajouté l’OMS. Qu’en est-il de la situation épidémiologique de la tuberculose en Algérie ? Le rapport de l’unité de surveillance des maladies transmissibles à l’Institut national de santé publique (INSP) rassure qu’il y a, pour l’année 2005, une stagnation du tableau de la maladie avec encore des valeurs en deçà des seuils fixés.

« Le taux est nettement supérieur à celui enregistré en 2004 »

Ce qui implique, selon les rédacteurs du rapport, de redoubler les efforts pour lutter contre cette affection et rechercher les raisons de cette situation afin de réadapter le système de surveillance. Ainsi, au courant de l’année 2005, l’unité de surveillance a enregistré 19 713 cas de tuberculose toutes formes confondues sur tout le territoire national. Parmi ces cas, il a été constatés 10 099 cas de tuberculose pulmonaire, 9231 cas de tuberculose extra-pulmonaire, 310 cas présentant une double localisation (pulmonaire et extra-pulmonaire) et 73 cas de tuberculose dont la localisation n’a pas été spécifiée. Le taux d’incidence est alors pour l’année 2005 de 60,62 cas pour 100 000 habitants, dont 4 à 6 cas pour 100 000 habitants par mois avec un léger pic en mai (6,72).

« Ce taux est nettement supérieur à celui enregistré en 2004 qui était de 44,23. Cette augmentation est liée à une meilleure déclaration des cas à l’INSP en 2005, car si on le compare au taux enregistré en 2003, on ne constate aucun changement, ce dernier était de 61,19 cas pour 100 000 habitants », commentent les rédacteurs du rapport dont le contenu est disponible sur le site internet de l’INSP. Le même rapport signale que la tuberculose est très importante dans la région du nord où résident 59% de la population totale du pays. Sur les 22 wilayas qui constituent cette région, 15 notifient une incidence régionale supérieure à l’incidence nationale. Les plus forts taux sont observés à Oran (108,55), Blida (106,83), Mostaganem (99,50), Relizane (94) et Mascara (83,53). La maladie est par contre rare dans la région du Sud avec une incidence de 27,08. Cela s’explique par une faible densité de population.

Fréquente chez les adultes, âgés entre 25 et 34 ans, la tuberculose se présente sous deux formes, pulmonaire et extrapulmonaire. Le rapport de l’INSP informe que la tuberculose pulmonaire prédomine chez l’homme avec près de deux tiers des cas déclarés (60,4%). Chez les femmes, cette proportion est de 39,5%. La tuberculose extrapulmonaire est par contre prédominante chez les sujets de sexe féminin avec 58% des cas versus 42% pour les sujets de sexe masculin. Dans cette forme, de nombreuses localisations sont déclarées, mais deux d’entre elles prédominent et totalisent plus de 70% des cas. Ce sont les adénopathies tuberculeuses avec 40% des cas et les pleurésies tuberculeuses (32,6%).

En conclusion, les rédacteurs du rapport estiment que le nombre de cas de tuberculose comparé aux années précédentes ne montre pas un réel changement. Ils affirment que, ces dernières années, on assiste à une stagnation, voire une légère augmentation qu’il faudra confirmer ou infirmer. « La proportion des nouveaux cas de tuberculose pulmonaire à frottis positifs reste inférieure au seuil de référence qui est de 85%. Cela sous-entend que l’on admet au traitement antituberculeux des sujets non tuberculeux ou bien des sujets avec des séquelles de tuberculose (faux positifs). » A noter que l’objectif de la surveillance épidémiologique, précisent les rédacteurs du rapport, est d’évaluer les tendances et de mesurer l’atteinte des objectifs du programme de lutte. L’évaluation n’a pas porté, ont-ils signalé, sur d’autres indicateurs, tels que le suivi du traitement.

Peu fréquente chez l’enfant

La tuberculose est une maladie peu fréquente chez l’enfant. Il a été enregistré 1386 cas de tuberculose toutes formes confondues, soit une incidence de 14,80 cas pour 100 000 habitants durant la même année. La forme prépondérante chez l’enfant est la tuberculose extrapulmonaire avec 77% de l’ensemble des cas. La tuberculose pulmonaire n’est retrouvée que dans 21,4% des cas. La maladie est contractée durant la saison printanière. Des pics d’incidence sont observés en avril et en mai. La tuberculose extrapulmonaire est beaucoup plus importante avec 1069 cas et la localisation la plus observée est la tuberculose ganglionnaire avec 57,8% de l’ensemble des cas, suivie de la primo-infection avec 14,8% puis les pleurésies tuberculeuses (12,7%).

Djamila Kourta

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