Revue de presse

L'Association impute ce déficit thérapeutique à des facteurs économiques et socioculturels, autrement dit au coût faramineux puisque le traitement de quelques catégories de cette maladie, souvent incurable, dure plusieurs années.

S'ajoutent à la lourdeur des charges du soin qui varient entre 40.000 et 50.000 DH pour chaque enfant, les frais de voyage et de séjour des familles venant des régions lointaines du Royaume pour accompagner et être près de leurs enfants admis dans des unités de soins spécialisés. Sachant que le Maroc dispose de deux unités publiques pour le soin du cancer des enfants.

Ces centres hospitaliers se trouvent à Rabat et à Casablanca pour une capacité d'accueil estimée entre 800 et 900 patients.

Dans une déclaration à la presse, le Professeur Said Ben Chakroun, médecin chef du service des maladies de cancer à l'Hôpital 20 Août, a tenu à expliquer que le sous-équipement dont souffre son service complique la tâche et le devoir professionnels des médecins, au niveau de diagnostique préalable et de traitement. A cela s'ajoute le manque enregistré dans la disponibilité des médicaments, a-t-il précisé.

Pour permettre aux médecins d'effectuer leur tâche dans de meilleures conditions, il faudrait investir 25 millions de DH dans les infrastructures de soins, ont soutenu les responsables du pavillon de médecine du cancer de l'Hôpital 20 Août.

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