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Tunisie Don d’organes : Un cadre juridique propice au changement des mentalités

La presse | Tunisie | 29/01/2006 | Lire l'article original

3.000 insuffisants rénaux étaient inscrits au centre pour la greffe du rein
En 2004, 43 transplantations de rein, 2 greffes du cœur et 4 greffes du foie réalisées

La transplantation d’organes est le remplacement d’un organe devenu complètement non fonctionnel et qui ne répond plus aux traitements, par un organe sain.
Dans notre pays, dès 1948, le Dr Hédi Raïs soignait des non-voyants en procédant à des greffes de la cornée. Mais c’est en 1991 que la nécessité de promulguer une loi en harmonie avec les nouvelles données médicales et éthiques s’est fait sentir. Et c’est ainsi qu’est parue la loi n°2291 du 25 mai 1991.


La première greffe du cœur a été réalisée en 1993 à l’hôpital militaire de Tunis. Et c’est le 12 juin 1995 que le Centre national de promotion de la transplantation d’organes (Cnpto) a vu le jour afin de développer le secteur et d’augmenter l’activité, de prélèvement d’organes sains sur les sujets en état de mort encéphalique (ME). Dès lors, une journée nationale de sensibilisation au don d’organes, célébrée le 3e samedi de chaque mois d’octobre, a été instituée. Son but est d’expliquer au grand public que le don d’organes n’est ni contraire aux préceptes de la religion ni à la loi.
En 2004, 3.000 insuffisants rénaux étaient inscrits au centre pour la greffe du rein. Or, 300 meurent chaque année bien avant d’avoir trouvé un donneur.
On a compté, en 2004, 43 transplantations de rein, 2 greffes du cœur et 4 greffes du foie. Ce taux faible de prélèvement est dû à un public hostile à l’idée du don même en cas de mort encéphalique, dès lors que celle-ci est une mort irréversible du fait qu’elle résulte de l’arrêt de la circulation dans le cerveau et le tronc cérébral et engendre la destruction de la substance blanche et de la substance grise. Le patient n’a alors plus aucune réaction, ni verbale ni motrice, contrairement à l’état de coma végétatif où le patient peut récupérer car le cerveau n’est pas totalement détruit.
du point de vue religieux, l’Islam autorise le don d’organes, se fondant en particulier sur le Hadith du Prophète qui dit que les Croyants sont un seul corps, à partir du moment que le but du prélèvement est de sauver une vie humaine.

C’est en 1991 que le législateur est intervenu pour créer un cadre juridique afin de réglementer cette activité. La loi de mars 1991 prévoit, dans son article premier, que l’intégrité physique de la personne humaine est garantie. Le prélèvement et la greffe d’organes sont soumis aux dispositions de celle loi. L’article 5 a strictement interdit, le prélèvement, sur des personnes vivantes ou décédées, d’organes de reproduction porteurs de gènes d’hérédité en vue d’une greffe. L’article 6 prévoit, lui, qu’il est interdit de procéder aux prélèvements moyennant une contrepartie financière ou dans le cadre de toute autre forme de transaction.
L’article 4 interdit le prélèvement de la totalité d’un organe d’une personne vivante en vue d’une greffe, même avec son consentement.
Quant à l’article 2, il prévoit qu’en vue d’une greffe à réaliser dans un but thérapeutique sur un être humain, un prélèvement peut être effectué sur une personne vivante, à condition que le donneur soit majeur et jouissant de toutes ses facultés mentales. La loi précise que la personne donneuse peut revenir sur sa décision à n’importe quel moment.
Pour ce qui est des prélèvements sur des personnes décédées, l’article 3 prévoit que ceux-ci peuvent être effectués à des fins thérapeutiques ou scientifiques sur le cadavre d’une personne, à condition qu’elle n’ait pas fait connaître de son vivant son refus d’un tel prélèvement.
Pour faire face au refus de la famille, la loi du 1er mai 1999 prévoit la possibilité de signaler sur la carte d’identité nationale son statut de donneur grâce à une mention spéciale.

F. RASSAA

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