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El Watan | Algérie | 27/04/2011 | Lire l'article original
Pour beaucoup, ce ne serait que de la poudre aux yeux face à l’urgente prise en charge de ces malades et aux milliers de nouveaux cas recensés chaque année. Car au-delà des actions ponctuelles et des effets d’annonce qu’elles suscitent, c’est une véritable course contre la mort qui doit être engagée, loin de toute surenchère et démagogie. Les moyens financiers et l’encadrement existent pour mettre sur pied un plan national de lutte contre le cancer prenant en charge tous les aspects, de la prévention jusqu’aux thérapies les plus récentes en passant par le dépistage parmi la population...
Médecins, spécialistes et représentants des malades pourraient être associés dans une série d’actions, avec en priorité la prise en charge des patients en attente de traitement et des mesures, à terme, devant permettre de réduire la mortalité due au cancer.
Malheureusement, on ne peut espérer voir la détresse des cancéreux prendre fin dans les conditions dans lesquelles se trouvent et sont gérées actuellement les structures sanitaires. Il est inconcevable, par exemple, que près de 50 ans après l’indépendance, près de 3 millions d’Algérois n’aient à leur disposition que l’hôpital Mustapha, construit avant l’indépendance et aujourd’hui largement dépassé en dépit de toutes les réfections successives.
Alger et sa population méritent bien un grand hôpital ultramoderne comme on voit dans les capitales du monde. Et pourquoi pas une structure hospitalo-universitaire d’envergure dédiée aux enfants malades, sans oublier la rénovation et la modernisation des structures qui existent à l’intérieur du pays ?Si aujourd’hui, des milliers de malades sont livrés à eux-mêmes en dépit du dévouement des médecins et du personnel paramédical démotivé et déconsidéré par les pouvoirs publics, ce n’est pas, au risque de se répéter, faute de moyens mais du fait de l’absence d’une volonté politique et, quelque part, du mépris au plus haut niveau de l’Etat à l’égard de la santé des Algériens.
Reda Bekkat
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