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El Watan | Algérie | 24/04/2011 | Lire l'article original
On assiste à une mort programmée de centaines de malades. 3500 femmes décèdent chaque année des suites d’un cancer du sein. Les ruptures de médicaments nécessaires pour le traitement de ce cancer le sont depuis trois mois au niveau national», a déclaré Mme Kettab, la présidente de l’association El Amel du CPMC, hier au forum d’El Moudjahid, avant de s’interroger : «Combien de familles sont aujourd’hui dans la tourmente à la recherche d’un médicament, d’un rendez-vous ou d’une place pour l’hospitalisation ?» D’une voix commune, ces associations exigent des solutions urgentes pour assurer la prise en charge des malades au niveau national. Il y a lieu, selon elle, de mettre à la disposition des centres de lutte anticancer les médicaments nécessaires pour les traitements.
«Un délai d’un mois est ainsi accordé à la tutelle afin de répondre à nos revendications. Dans le cas contraire, des actions seront envisagées avec les malades eux-mêmes», a-t-elle souligné.
«nous n’avons pas le droit de laisser les malades mourir»
Pour la présidente de l’association El Amel, mandatée par les autres associations, le problème des cancéreux est aujourd’hui ignoré. «Qui nous a conduits à cette catastrophe ?», s’est-elle interrogé avant de pointer du doigt les cadres responsables de la gestion au niveau du ministère de la Santé. Pour elle, les solutions existent. Les moyens aussi. «Nous exigeons les drogues nécessaires pour la chimiothérapie. Comme nous exigeons le traitement de radiothérapie aux 28 000 malades qui attendent. Pour ce faire, l’Etat n’a qu’à envoyer les malades pour des prises en charge à l’étranger et à la CNAS de délivrer des prises en charge pour les structures privées. Les 57 centres de radiothérapie promis par le ministère de la Santé verront le jour dans quatre à cinq années alors que le cancer n’attend pas. Nous n’avons pas le droit de laisser des malades mourir», a-t-elle ajouté. A signaler que le centre de radiothérapie de Constantine a fermé ses portes.
Des Cubains bientôt au centre anticancéreux à Ouargla :
Une équipe de médecins cubains spécialistes sera bientôt en Algérie. Parmi ces spécialistes figurent des radiothérapeutes qui seront affectés au centre de lutte anticancéreux de Ouargla spécialisé en radiothérapie où six radiothérapeutes algériens sont déjà installés.
Le centre en question, dépourvu du nombre suffisant en manipulateurs, dispose d’un seul accélérateur. Ces Cubains auront ainsi besoin de moyens supplémentaires, dont des traducteurs.
Djamila Kourta
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