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Le quotidien d'Oran | Algérie | 18/04/2011 | Lire l'article original
Ces pannes intempestives ont poussé dernièrement une trentaine de malades, essentiellement des femmes venues de plusieurs wilayas de l'Ouest, qui suivent un traitement locorégional de différents types de cancer au niveau du service de radiothérapie du CHU d'Oran, à se rassembler devant le siège de la direction générale de l'hôpital pour dénoncer cette situation des plus alarmantes. La majorité de ces femmes ont parcouru des centaines de kilomètres afin de suivre ces séances de radiothérapie. Originaires de Tiaret, Sidi Bel-Abbès, El-Bayadh ou Bougtob, elles sont souvent seules à se battre corps et âme contre la maladie, mais aussi et surtout contre la bureaucratie et l'indifférence. «Moi je viens d'El-Bayadh. Il ne me reste qu'une seule séance. Et à chaque fois que je viens, on me dit la même chose: revenez dimanche prochain», témoigne une des malades qui soigne une tumeur au sein.
Pour ce qui est des conséquences de cette irrégularité des séances de radiothérapie, les spécialistes en oncologie sont unanimes. « Cette perturbation peut remettre en cause l'efficacité de tout le traitement ». Selon les mêmes sources, «il n'y a pas d'autre solution que de réparer les deux appareils, et d'une manière durable, car on ne peut même pas orienter nos malades vers d'autres centres du pays, tels que ceux de Blida ou d'Alger, qui sont déjà largement dépassés par le nombre important de malades qu'ils ont à traiter».
par Houari Barti
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