La mise sur pied d'un réseau de santé dédié à la prise en charge de la douleur a été recommandée, hier à Oran, à l'issue des travaux du 7e Congrès national de lutte contre la douleur. La mise sur pied d'un réseau de santé dédié à la prise en charge de la douleur a été recommandée, hier à Oran, à l'issue des travaux du 7e Congrès national de lutte contre la douleur. "Les actions préventives et thérapeutiques gagneraient davantage d'efficacité en étant coordonnées par un réseau professionnel", ont estimé les participants à cette rencontre initiée par la Société Algérienne d'Evaluation et de Traitement de la Douleur (SAETD).
L'expérience étrangère dans ce domaine a été développée par Mme Malika Amellou, gynécologue-obstétricienne, membre du Réseau de Lutte contre la douleur (LCD) de Paris.
"Un cadre de lutte organisé met le patient au centre du dispositif", a expliqué la spécialiste dans son exposé intitulé "Place des réseaux de santé dans la prise en charge de la douleur".
L'intervenante a noté, à l'appui de son expérience, que le réseau LCD offre aux patients "une orientation cohérente et un accès rapide aux soins".
Elle a en outre insisté sur l'implication des acteurs institutionnels et associatifs, qui contribuent notamment par leurs aides aux démarches administratives des malades (prise de rendez-vous, orientation, hospitalisation).
Le président de la SAETD, M. Brahim Griene a estimé, pour sa part, que la mise en place d'un réseau spécialisé favoriserait à terme "l'élaboration d'un Plan national de lutte contre la douleur et la création de centres de traitement au niveau de chaque structure hospitalière".
Une trentaine de communications ont été présentées à ce congrès par des spécialistes algériens et d'autres professionnels invités de France, d'Egypte et de Tunisie.
Cette manifestation scientifique, ouverte jeudi dernier, a été axée sur différents types de douleur comme celles d'ordre neuropathique, traumatologique, post-opératoire, oro-faciale, et celles en rapport avec les soins infirmiers et d'urgences.
Les actes de ce congrès feront prochainement l'objet d'une publication dans le Journal Algérien de Médecine (JAM), a indiqué Mme Mentouri Chentouf, directrice de l'Agence nationale pour le développement de la recherche en santé (ANDRS).
Lire l'article original