Revue de presse

Depuis, le nombre de spécialistes reste restreint. L'association marocaine de formation et de recherche en oncologie médicale (AMFROM), a été créée, il y a trois ans, par des résidents, des spécialistes et des professeurs en oncologie médicale, avec l'objectif de promouvoir cette discipline dans la communauté médicale et scientifique nationale, maghrébine et internationale, en participant activement à la formation des résidents en oncologie médicale et développant la recherche médicale dans ce domaine. Boutayeb Saber, oncologue et membre de l'AMFROM, a précisé que durant les trois années d'existence de l'association, celle-ci a organisé le premier congrès national d'oncologie médicale, sept cours nationaux d'oncologie médicale, des ateliers de formation. Elle a également participé à plusieurs congrès internationaux et a agencé trois caravanes médicales pour venir en aide aux malades se trouvant dans les zones rurales éloignées de tout centre de soins. «Nous sommes fiers du travail que nous avons pu faire à ce jour, mais le chemin est encore très long devant nous» a-t-il expliqué.

Concernant les thèmes de la deuxième édition du congrès national qui se tiendra du 18 au 20 mars à Agadir, les membres de l'association ont décidé de mettre l'accent sur le cancer du sein, celui du côlon ainsi que les jeunes oncologues et la recherche clinique. Raison pour laquelle, il vont lancer prochainement, une revue trimestrielle, qui sera la première du genre dédiée à l'oncologie au Maghreb, sous le nom «le bulletin marocain de l'oncologie». Il faut rappeler que le cancer du sein «triple négatif», est un sous-type représentant environ 10 % des cancers du sein.Il est caractérisé par l'absence de récepteurs hormonaux aux œstrogènes et à la progestérone, ainsi que l'absence d'expression du facteur de croissance HER-2 en étude d'immun-histochimie. De plus, le cancer du sein «triple négatif» ne présente aucune cible thérapeutique propre et son pronostic est donc particulièrement mauvais. Le cancer du côlon lui, est le second cancer, en termes de fréquence, chez la femme. Il s'agit aussi d'une tumeur maligne, développé à partir de la muqueuse du gros intestin. D'où l'importance de la recherche clinique et l'implication des jeunes oncologues. «Cette rencontre scientifique s'inscrit dans un contexte où l'oncologie médicale est en phase d'asseoir sa notoriété au Maroc.

Le patronage de Son Altesse Royale la Princesse Lalla Salma est signe fort de l'importance accordée à cette discipline au cœur de la lutte anticancéreuse», affirme Hassan Errihani, président de l'AMFROM. Et d'ajouter «le cancer est une maladie curable, ça dépend juste du stade».

Par * Journaliste stagiaire

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