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El Watan | Algérie | 26/02/2011 | Lire l'article original
Quant aux raisons de l’indisponibilité des produits pharmaceutiques précités, elles sont imputables, nous dit-on, à des commandes effectuées par l’Hôpital Ibn Zohr et non honorées par la pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), implantée dans la commune d’El Bouni, dans la wilaya de Annaba. «La situation est d’une extrême gravité d’autant que les patients, au risque de décéder des complications, telles la cirrhose ou le cancer du foie, doivent se conformer à un protocole de traitement strict d’une année», nous déclare le médecin-chef de service des maladies infectieuses. Et d’ajouter: «Une femme est décédée hier de complications, parce qu’elle n’a pas reçu son traitement à temps.» Même l’institut Pasteur d’Alger, chargé par le ministère de la Santé d’effectuer, en exclusivité, les examens de laboratoire pour le contrôle des charges virales, fait défection depuis plusieurs mois déjà.
Une information que nous confirmons auprès des malades et de l’administration de l’hôpital. «J’ai effectué ma 1ère analyse chez le privé. Cela m’a coûté 12 000 DA», nous déclare un patient. Et de poursuivre: «Durant l’année de traitement, il faut effectuer trois analyses en plus du contrôle de la charge virale au 18e mois.» Contre vents et marées, c’est la débrouillardise à Guelma, où les médecins du service se procurent les médicaments par des voies informelles.
Ils ont recours aux délégués des laboratoires pharmaceutiques qui leur fournissent, à titre gracieux, après plusieurs mois d’attente, une boîte par-ci, une boîte par-là, jusqu’à compléter le traitement d’un malade. Et la liste des patients en attente s’allonge de jour en jour. Sur ce point précis, le médecin-chef nous confirme que «Le traitement est disponible chez les laboratoires qui le commercialisent».
À titre informatif, les personnes atteintes de l’hépatite C doivent, selon le protocole de traitement, prendre une boîte d’Interferon par semaine, soit 48 au bout d’une année. En cas d’interruption, le patient doit tout refaire à zéro, même les analyses, précisent des médecins spécialistes. Notons également que le coût moyen de la prise en charge est de 4 millions de dinars par malade. Quoi qu’il en soit, cette triste situation vécue au service infectieux de l’hôpital Ibn Zohr de Guelma, unique service de référence pour la wilaya, n’a été portée à la connaissance du DSP intérimaire que depuis quelques jours seulement.
Karim Dadci
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