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Horizons | Algérie | 20/02/2011 | Lire l'article original
La réanimation a vu le jour en même temps que l’instinct de survie. L’introduction de la respiration artificielle et l’épuration extra-rénale, il y a une cinquantaine d’années, l’épidémie de la poliomyélite en 1948 et l’insuffisance rénale aiguë ont fait que la réanimation se structure et devienne présentement une spécialité médicale. Beaucoup de moyens humains, de moyens matériels, de temps, d’efforts et de technicité devront être déployés en réanimation. Un service dont la raison d’être n’aspire qu’à «rendre en vie», et dont les femmes et les hommes qui y travaillent ne sont mobilisés que pour lutter contre l’état pathologique quel que soit le degré de sa gravité. Le service est, certes, un service grande technicité instrumentale médicale faisant appel à des appareils électromécaniques de respiration artificielle et d’assistance respiratoire, de surveillance cardio-vasculaire et hémodynamique, des pressions intra-cardiaques et vasculaires de la pression intra-crânienne, d’épuration extra-rénale, de radiographie et d’échographie d’urgence.
La réanimation est aussi une unité de soins intensifs justifiant d’une présence, soutenue et permanente, de compétences médicales et paramédicales. Le laboratoire qui s’y rattache permet le suivi des constantes biologiques et les gaz du sang du patient. C’est le prix à payer pour rendre à la vie, ne serait-ce, qu’une seule personne parmi celles, qui ont franchi le seuil du service de réanimation et qui étaient données pour mortes. Mais que se passe t-il réellement sur le terrain ? Vous avez peut-être fait un de ces jours un tour dans l’un de nos quelques petits services de réanimation d’une capacité insuffisante et qui manquent terriblement de moyens matériels et personnels. Combien de fois, les malades ou leurs parents font le tour des hôpitaux sans trouver de place !
Il faut voir ce que voient quotidiennement les gens qui veillent sur notre santé, mais aussi, ce que voient les patients dans nos structures de santé. Le grand public a besoin d’entendre parler ces hommes et ces femmes en blouses blanches. Il se doit d’être informé, tant sur le développement des prouesses diagnostiques et thérapeutiques, que sur le coût réel des prestations médico-chirurgicales, et la prise en charge des patients. Il besoin de savoir comment la société s’accroche à la vie !
Lamia Baiche.
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