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Algérie Journal d’un médecin : les maux du secteur public

Horizons | Algérie | 13/02/2011 | Lire l'article original

La santé publique en Algérie a d’abord connu un élan positif dans les années 70 et 80. Auparavant, la stratégie nationale de santé a permis de lutter contre les fléaux sociaux, de mettre en place des programmes de prévention (vaccinations et lutte contre la malnutrition…). Par la suite, l’introduction de la gratuité des soins en 1974 a d’abord amélioré l’accès aux soins des populations et a même permis de lutter efficacement contre les maladies infectieuses et infantiles.

A l’heure actuelle, la santé publique n’est plus en mesure de répondre à la demande de soins malgré l’augmentation du nombre de médecins et le matériel sophistiqué avec le quel on a équipé les hôpitaux de la capitale néanmoins. Les questions qui se posent comment cela est-il arrivé ? S’agit-il d’une mauvaise gestion ? D’innombrables maux affectent le secteur de la santé : Les conditions de travail, le manque d'organisation dans la chaîne de prise en charge des malades, le manque d'hygiène dans les hôpitaux, les récurrentes pénuries de médicaments, manque de places dans les hôpitaux à telle enseigne que des parents de patients, dans un état grave, doivent chercher eux-mêmes un lit d’hospitalisation en faisant le tour des structures, le transfert des malades du secteur public au privé... Et cela malgré le nombre de lits dans les structures publiques et privées qui dépasse les 68 000 et les quelques 13 000 médecins spécialistes sont en fonction. En effet, les programmes nationaux très efficaces après leur application ont connu peu à peu un essoufflement. La demande en soins ne cesse d’augmenter, alors ces programmes doivent répondre à cela et ne pas rester figé.

Lamia B.

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