Accès aux sites pays Santé Maghreb en Algérie ALGERIESanté Maghreb au Maroc MAROCSanté Maghreb en Tunisie TUNISIE



encart_diam

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


encart_diam_dafra

Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


vig_viral_facts


Vous souhaitez vous abonner à Médecine d'Afrique Noire, Médecine du Maghreb ou Odonto-Stomatologie tropicale ? Consulter des articles ? Rendez-vous sur le kiosque d'APIDPM - Plus d'informations


LE KIOSQUE APIDPM

Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue

Médecine du Maghreb
Consulter la revue

Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue


NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.

Inscriptions et désinscriptions


Revue de presse

Trier les actualités par :

Algérie Hépatites : Quelle prise en charge ?

Horizons | Algérie | 30/01/2011 | Lire l'article original

Maladie sexuellement transmissible, la plus répandue et la plus meurtrière sur la planète, l’hépatite B affecte 2 milliards d’individus dans le monde. Actuellement, on estime qu’environ 350 millions de personnes atteintes d’hépatite B chronique. Cette maladie, qui est à l’origine de 2 millions de décès par an, représente la deuxième cause de cancer après le tabac. Ces chiffres effrayants peuvent être évités par la vaccination systématique des nouveau-nés. 116 pays dont l’Algérie, la Tunisie, le Maroc et la France ont intégré sur la liste des vaccinations le vaccin contre l’hépatite B, ce dernier reste malheureusement hors de portée des pays pauvres où le virus est le plus présent.

Un autre virus inquiète encore plus les autorités de santé, c’est l’hépatite C, une maladie qui évolue de façon silencieuse et insidieuse pendant des années avant de s’exprimer sous forme de cirrhose ou de cancer du foie.

Selon les estimations de l’OMS, 3% de la population mondiale serait infectée par ce virus. 70% des personnes contaminées développeront une hépatite chronique et seront susceptible d’infecter leurs proches. Le virus de l’hépatite C se transmet principalement par voie sanguine. Jusqu’aux années 90, il s’est propagé par les dons de sang, mais ce problème semble aujourd’hui réglé. En revanche, il faut être extrêmement vigilant sur certaines pratiques à haut risque telles que l’utilisation des seringues à usage multiples, mauvaise stérilisation de matériel d’endoscopie ou de chirurgie (soins dentaires, circoncision...), pratique de tatouage ou du percing avec du matériel non jetable.

En Algérie, pour optimiser la qualité de prise en charge des malades atteints d’hépatites virales dont le nombre dépasse les 320 000 pour l’hépatite C et environ un million pour l’hépatite B, le dépistage et le vaccin revêtent une très grande importance dans la stratégie de lutte contre les hépatites.

Une moyenne de 1200 malades sont depuis 2007 traités annuellement en Algérie, et 90 % des malades diagnostiqués ne présentaient pas de symptômes attestant qu'ils sont atteints d'hépatite d'où la complexité de la tâche des praticiens. Il faut également insister sur l'importance de la biologie moléculaire. Les analyses se font à l'Institut Pasteur à Alger", sachant que parfois des personnes venaient de Tamanrasset pour faire des analyses.
L'hygiène hospitalière, un des piliers de la prévention n'incombe pas seulement au dentiste, mais concerne d'autres praticiens à l'instar du gynécologue et du chirurgien. Ces virus se transmettent par voie sanguine, c’est pour cela qu’il est indispensable de prendre les mesures d'hygiène et de stérilisation nécessaires en guise de préalable à toute intervention de «hidjama» et de tatouage. Quand au cancer du foie, l'absence de la chimiothérapie, de la chimio-embolisation et la greffe de foie n'est réalisée que de manière épisodique ; rendent sa prise en charge incomplète.

Il ne faut pas oublier les effets secondaires "très gênants" du traitement de l'hépatite, appelant à la nécessité d'une prise en charge psychologique des malades. Malgré les efforts sur le terrain, les progrès majeurs dans la connaissance des hépatites, de leur prévention et de leur traitement ont été réalisés durant la dernière décade. Les recherches ont mené au développement de deux vaccins efficaces, à l’identification du virus C, à la découverte de tests sanguins permettant de réduire considérablement le risque transfusionnel et de suivre les effets du traitement.

Cependant, Beaucoup de recherches restent nécessaires pour aider des centaines de millions d’hommes et de femmes qui, dans le monde, sont infectés par les virus de l’hépatite et pour réussir le développement de nouveaux vaccins. Elles demandent d’immenses moyens financiers.

Lamia Baiche.

Lire l'article original

Toute l'actualité


CONTACTEZ-NOUS

Adresse

  • Espace Santé 3
    521, avenue de Rome
    83500 La Seyne sur mer - France

Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation

CARTE DU SITE

Actualités

Bibliothèque

Multimedia

Web médical


Site éditeur :

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !