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Algérie Des forces de résistance s’opposent à la régulation : l’organisation du marché du médicament piétine

La Tribune | Algérie | 23/01/2011 | Lire l'article original

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbes, a annoncé, jeudi dernier, le report à l’année 2012 de la décision du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, d’interdire la distribution des médicaments par les grossistes. Le représentant du gouvernement constate que les fabricants ne sont pas encore prêts à se lancer eux-mêmes dans le domaine de la distribution et propose alors de leur accorder une année de plus pour constituer leurs réseaux.

Non sans les assurer de son soutien et de sa disponibilité à les accompagner dans les processus de fabrication et de distribution. Le ministre déclare que les portes du ministère restent ouvertes à tous les professionnels du secteur pour promouvoir la production nationale et réduire au maximum la facture d’importation, avoisinant actuellement les 2 milliards de dollars. Depuis plusieurs années, les ministres en charge du secteur ne cessent de promettre de changer les choses, d’assainir le marché du médicament et surtout de mettre à la disposition des malades tous les médicaments dont ils ont besoin. Mais les problèmes et les dysfonctionnements persistent. Les pénuries sont récurrentes, alors que des milliards sont débloqués par l’Etat pour contenir les crises. C’est que les problèmes sont nombreux et perplexes et les véritables «casseurs» sont difficiles à contrôler, encore plus à éliminer. Des lobbies exercent leur pouvoir sur le marché du médicament et beaucoup puisent leurs richesses dans ce commerce juteux. Ce sont eux qui provoquent les pénuries, s’opposent aux dispositifs censés remettre de l’ordre sur le marché et créent toutes sortes de perturbations et de dysfonctionnements. Les malades en font les frais. C’est pourquoi des professionnels du domaine et de simples citoyens se montrent sceptiques. Pour eux, il est difficile de croire à un changement véritable dans ce secteur tant qu’il y a des forces parallèles qui s’y opposent. Beaucoup d’intérêts sont en jeu.

Chaque ministre qui arrive affirme relever des failles dans la gestion de son prédécesseur ou de ses propres collaborateurs. On efface tout et on recommence. L’Etat algérien a l’argent nécessaire pour corriger les erreurs d’évaluation et de diagnostic. Il n’y a pas de politique nationale du médicament suffisamment étudiée et planifiée. L’ambition de l’actuel ministre, Djamel Ould Abbes, est peut-être d’instaurer de nouvelles règles et méthodes de travail pour mettre en place cette politique nationale. Là encore, les choses ne sont pas faciles. Il faut un changement en profondeur, avec l’implication et l’engagement de tous les maillons de la chaîne.

Avant cela, un contrôle permanent et rigoureux s’impose à tous les niveaux. A commencer par la libération des tonnes de médicaments qui attendent au port. Concernant l’interdiction de l’importation des médicaments produits localement, Ould Abbes a rappelé récemment que 130 médicaments sont complètement interdits à l’importation du fait que le marché algérien en dispose suffisamment. 98 autres sont fabriqués localement mais ne couvrent que les deux tiers des besoins, l’autre tiers est donc autorisé à l’importation. 216 autres médicaments sont produits en Algérie mais ne couvrent qu’un tiers des besoins. Les deux tiers sont alors autorisés à être importés. Le ministre promet d’aider à la fabrication en quantités suffisantes des médicaments qui posent problème en Algérie. C’est aussi difficile à réaliser. Des importateurs de médicaments continueront à faire barrage à tout processus de changement pour s’enrichir davantage… même si c’est sur le dos du malade. Des études et des analyses profondes doivent être confiées à de véritables connaisseurs du marché algérien et de la réalité sociale et économique du pays. Une gestion administrative de ces dossiers complexes ne pourra pas à elle seule donner des résultats probants.

Par Karima Mokrani

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