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Maroc Polyarthrite rhumatoïde : L’AMP dénonce le mutisme du ministère de la Santé

Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 24/01/2011 | Lire l'article original

Dr Mohamed-Saleh Bennouna, président du comité scientifique de l’AMP L’Association marocaine de lutte contre la polyarthrite rhumatoïde (AMP) dénonce l’immobilisme du ministère de la Santé et de l’ANAM et appelle à instaurer un programme d’accès aux diagnostics et aux soins au profit des malades. L’Association marocaine de lutte contre la polyarthrite rhumatoïde (AMP) réagit face au mutisme du ministère de la Santé et de l’Agence nationale de l’assurance- maladie (ANAM).

La 4e édition de la Journée nationale de la polyarthrite rhumatoïde, célébrée le 22 janvier de chaque année a été l’occasion pour l’AMP d’insister sur la nécessité de mettre en place un programme d’accès aux diagnostics et aux soins au profit des malades démunis sans couverture médicale. L’association appelle à instaurer une prise en charge totale et préalable de cette pathologie qui touche près de 350.000 Marocains. A ce jour, l’application du système du tiers-payant n’a toujours pas vu le jour. La prise en charge continue de constituer le problème le plus préoccupant pour ces malades dans la mesure où 70% d’entre eux n’ont pas de mutuelle. C’est ainsi que l’AMP a pris en charge les frais médicaux de malades sans revenu ni couverture médicale. «Cette décision est un message fort que nous adressons au gouvernement marocain pour l’inciter à prendre toutes les dispositions nécessaires pour venir en aide aux malades.

L’évolution rapide et tragique de la maladie impose une mobilisation nationale urgente et efficace !», a déclaré Laïla Najdi, présidente de l’AMP. Et pour ceux qui bénéficient d’une couverture médicale, aucune avancée n’a été constatée. Les malades sont encore contraints de supporter les 30% du ticket modérateur imposé par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Et par conséquent, ils n’ont pas les moyens de bénéficier d’un traitement de fond. En l’absence de traitement de fond, cette maladie évolue par poussées vers la déformation et la destruction des articulations atteintes et par la suite à un handicap. S’agissant des traitements, les coûts sont exorbitants. Un patient doit débourser 70.450 à 205.983 DH par an sans compter le bilan pré-thérapeutique (2000 DH), la radiologie ( 2450 DH) et les frais de consultations. «Le Remicade coûte annuellement 205.983 DH, l’Enbrel (163.075 DH), l’Humira (166.385 DH), l’Actemra (182.386 DH) et le Mabthera (70.450 DH)», a indiqué Dr Mohamed-Saleh Bennouna, président du comité scientifique de l’AMP.

Cette maladie auto-immune qui se caractérise par un gonflement des articulations, d’une gêne dans les mouvements, puis d’une déformation et parfois même d’un blocage complet de l’articulation constitue le plus fréquent des rhumatismes inflammatoires chroniques. «Les mains ( 90% des cas ) et les poignets ( 80%) sont souvent en première ligne mais la maladie peut aussi d’emblée toucher tous les membres : pied ( 90%), cheville ( 80%), genou (80%), épaule (60%), hanche (50%)… », a souligné Dr Amal Zerrak, membre du comité scientifique de l’AMP. Cette maladie qui touche 75% des femmes diminue l’espérance de vie de 5 à 10 ans, détruit la vie conjugale des malades (10% de cas de divorce) et impose un arrêt de travail chez 50% des malades. Outre cet énorme handicap, elle représente un énorme poids social. Elle est responsable d’arrêt de l’activité professionnelle dès les 3 premières années de la maladie. Cette pathologie est aussi responsable d’une augmentation du taux des divorces ainsi que du taux d’abandon scolaire.

Par : Laila Zerrour

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