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La Tribune | Algérie | 19/12/2010 | Lire l'article original
Au niveau de la wilaya de Aïn Defla, la prise en charge des personnes souffrant d’insuffisance rénale a été une améliorée depuis la réalisation de deux nouveaux centres de dialyse comprenant chacun six générateurs.Celui de l’établissement public hospitalier d’El Attaf a pour mission de s’occuper des patients de la région ouest de la wilaya qui comprend de nombreuses communes. S’agissant de sa capacité, ce centre peut recevoir douze malades par jour. Le centre de Miliana quant à lui se charge des patients de la partie nord-est de cette wilaya. ces deux centres permettent aujourd’hui de réduire la charge sur les deux centres qui ont coûté 1,7 milliard de centimes, opérationnels depuis des années à Khemis Miliana et Aïn Defla. Le privé a également investi dans ce domaine où une clinique est opérationnelle depuis 2006 à Khemis Miliana alors qu’une autre est réalisée au niveau du chef-lieu de la wilaya. L’augmentation du nombre des centres de dialyse a permis la prise en charge des malades de cette wilaya, lesquels étaient auparavant obligés de faire des déplacements hors wilaya pour des séances de dialyse.
Il est à noter que cette wilaya compte plus de 200 malades atteints d’insuffisance rénale et leur nombre risque d’augmenter à cause de l’absence d’une politique de sensibilisation sur cette maladie et sur les formes d’analyses périodiques à effectuer afin de contrecarrer son apparition. S’agissant de la transplantation rénale, cette thérapeutique lourde n’est pas encore accessible à la plupart des patients d’autant que le nombre de donneurs est loin de répondre aux besoins des malades. Les statistiques disent que l’Algérie a besoin de plus de 4 000 greffes annuellement vu le nombre des personnes atteintes à l’échelle nationale. En somme, beaucoup de patients espèrent un jour reprendre unz vie normale après une greffe. Cependant, certains malades ont encore peur de ces interventions chirurgicales qui échouent parfois alors qu’ils disposent d’un donneur. De plus, les frais financiers d’analyses et du bilan général avant la greffe sont très élevés. En attendant qu’une politique de prise en charge médicale et financière soit accordée pour faciliter les greffes rénales, les patients et les donneurs continuent de souffrir.
Madani Azzeddine
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