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Algérie Des spécialistes mettent en garde : vers une nouvelle pénurie de médicaments anticancéreux

La Tribune | Algérie | 24/10/2010 | Lire l'article original

Des médecins spécialistes ont mis en garde, mercredi dernier, contre une nouvelle pénurie de médicaments anticancéreux qui hypothéquerait les chances de guérison des malades. «Les médicaments importés dernièrement ne sont pas suffisants pour prendre en charge tous les cancéreux», a déploré le professeur Bendib, chef du service sénologie au Centre Pierre et Marie Curie (CPMC), qui a précisé qu’il faudra, dans une dizaine de jours, faire face à une énième pénurie de médicaments anticancéreux. «C’est quelque chose de déprimant, on ne peut pas soigner des malades tout en étant préoccupés par les ruptures de stock de médicaments qui compromettent la guérison de nos malades», a-t-il martelé.

C’est la sonnette d’alarme tirée par ce spécialiste, à l’occasion d’une journée scientifique organisée, à l’hôtel Sofitel, par l’association El-Amel d’aide aux personnes atteintes du cancer du CPMC, avec la Société algérienne d’oncologie, dans le cadre d’Octobre rose, le mois de la sensibilisation et de la mobilisation contre le cancer du sein, véritable fléau qui touche de plus en plus de femmes dans notre pays. Le même constat amer revient à chaque fois et les mises en garde des spécialistes et des associations de malades ne trouvent pas l’écho escompté auprès des responsables de la santé. «Le professeur Bouzid et moi-même avons soulevé la question de la pénurie des anticancéreux lors d’une récente réunion tenue avec le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbes», a souligné le professeur Bendib. «Nous lui avons expliqué que les dernières quantités de médicaments d’oncologie importés sont insuffisants pour traiter tous les patients et que, d’ici quelques jours, nous serons confrontés à un manque de produits d’oncologie», a-t-il ajouté. Selon ce spécialiste, «900 nouvelles malades atteintes du cancer du sein ont été enregistrées en 2009 au CPMC.

Nous en étions à 3 000 en 1995, autrement dit le nombre de patientes a triplé», précisera-t-il encore. «Complètement saturé, le CPMC a du mal à prendre en charge la demande sans cesse grandissante de malades», souligne le professeur Bendib. Outre les ruptures de stock des anticancéreux, le chef du service sénologie au CPMC relève le sempiternel problème de radiothérapie. «Ce qui se passe est inadmissible, les rendez-vous pour la radiothérapie sont de plus en plus éloignés. Au CPMC, ils ont carrément été suspendus et ailleurs la situation n’est guère meilleure.» Ainsi, au moment où l’on parle de guérison du cancer, chez nous, le difficile accès aux traitements et à la radiothérapie réduit sérieusement les chances de guérison. Dans le domaine de la prévention, il reste beaucoup à faire. «Le problème des mammographes continuellement en panne se pose avec acuité», regrette le professeur Bendib : «Le premier centre de sénologie ne dispose même pas de mammographe, cela fait 7 ans que cet appareil ne fonctionne plus», indique-t-il. Dans ces conditions, parler d’un programme de dépistage précoce du cancer du sein s’avère complètement incongru. Et comme l’a indiqué, lors de son intervention, le professeur Bouzid, chef du service d’oncologie médicale du CPMC, la campagne lancée par la CNAS n’est rien d’autre qu’«une fumisterie».

Par Amel Bouakba

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