Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
El Watan | Algérie | 16/10/2010 | Lire l'article original
Troisième du genre, cet évènement qui n’a pas connu malheureusement l’écho attendu, s’est tenu les 13 et 14 octobre en présence d’une assistance clairsemée. Le Dr Saïd-Eddine Becila, président du bureau de Constantine mettra en avant la qualité du panel de professeurs en médecine présents à cette rencontre, enrichie par un menu dont l’ambition est d’explorer la thématique sous différents aspects, exception faite malheureusement pour la douleur neuropathique classée pourtant comme pathologie majeure en Algérie. Elle serait la conséquence directe de plusieurs pathologies dont le diabète, le zona ou le cancer. Pour le reste, les communicants ont fait le tour du problème, depuis le traitement des douleurs thoraciques, pneumologiques et cardiothoraciques jusqu’aux douleurs pelviennes aigues chez la femme, en passant par la douleur néphrétique.
Les conférenciers se sont efforcés tour à tour d’expliquer les tenants et aboutissements de cette pathologie qui affecterait, selon l’OMS, plus de 15 millions de patients dans le monde. En Algérie des milliers de personnes en souffrent, sans l’ombre d’une prise en charge adéquate, d’après Brahim Grene, président de la société algérienne d’évaluation et de traitement de la douleur. Le Dr El Hadi Khengui, coordinateur régional du SNMG, dira que la douleur est devenue l’un des premiers motifs de consultation. D’où l’urgence, ajoute ce dernier, de créer dans un premier temps à Constantine des consultations spécifiques et songer sérieusement à réaliser un centre régional anti-douleur, à l’instar de celui d’Alger et de voir cette initiative s’étendre à d’autres régions du pays. Ainsi, la douleur ne serait plus considérée comme un simple symptôme découlant d’une maladie, mais comme une pathologie à part entière. Elle est dite aigue quand elle n’excède pas trois mois et devient chronique au-delà de ce laps de temps.
Ahmed Boussaïd
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Site éditeur :