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El Moudjahid | Algérie | 03/10/2010 | Lire l'article original
Mais un dépistage de masse est-il possible devant l’incapacité des moyens existants et l’absence de la culture de prévention chez les algériennes.
Le cancer du sein est le plus fréquent des cancers de la femme non seulement dans le monde mais également en Algérie.
Le taux d’incidence de ce cancer est de 14,5 cas pour 100 000 habitants par an soit 7000 nouveaux cas chaque année. L’incidence de ce cancer a été multiplié par 5 en moins de 20 ans.
Ce qui est énorme et interpelle à une réflexion plus accrue quant à sa prise en charge.
Cette campagne doit également constituer une opportunité pour les spécialistes et les décideurs algériens de faire l’état des lieux de la maladie chez nous et de sa prise en charge.
Malgré tout les efforts des professionnels de la santé et des pouvoirs publics cette prise en charge ne répond pas encore aux besoins des personnes attentes par le cancer du sein.
Cette maladie représente une des principale causes de mortalité pour chez nous. Cette mortalité qui est très élevée est due à un diagnostic souvent tardif et à une prise en charge difficile et coûteuse.
Les infrastructures de soins existantes sont insuffisantes pour prendre en charge l’ensemble des cancers diagnostiqués.
Le centre Pierre et Marie Curie arrive à saturation et ne peut plus répondre à des demandes qui viennent de tout le territoire national.
La chimiothérapie n’est utilisés qu’au niveau de quatre services universitaires d’encologie médicales.
En ce qui concerne la radiothérapie, elle constitue un véritable goulot d’étranglement dans la mesure ou elle se pratique dans seulement cinq structures existantes. Ces dernières totalisent 12 appareils soit un ratio de 0,4 appareil pour un million d’habitants.
Ce constat explique qu’un grand nombre de patients n’ont accès a aucun traitement contre leur maladie.
Pour pallier à cette situation un programme national de prévention et de lutte contre cette maladie doit impérativement etre mis en place.
Ce programme doit prévoir en autres de renforcer et densifier le réseau des hôpitaux spécialisés en intensifiant les centres anticancéreux.
Il existe actuellement une quainzaine de centres répartis à travers le pays.
Il était prévu depuis deux ans la réalisation d’un institut national du cancer appelé à devenir un centre référentiel en matiére de recherche, de formation et de soin de haut niveau.
Cette structure n’a toujours pas vu le jour.
Il n’existe actuellement que trois CAC et deux services hospitaliers d’encologie et de radiothérapie à l’échelle nationale.
Farida Larbi
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